A l'occasion de l'ouverture de la COP 24 à Katowice (Pologne),
Actu-Environnement revient sur la ratification de l'Accord de Paris et
sur les engagements pris par les Etats à cette occasion.
En décembre 2013, les négociateurs internationaux réunis à Varsovie
(Pologne) s'étaient accordés sur le principe d'engagements volontaires.
La feuille de route adoptée à cette occasion prévoyait que les pays "qui le peuvent" fournissent leurs "contributions"
de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) le plus en
avance possible de la conférence de Paris planifiée fin 2015.
L'année
2015 a été marquée par la publication de nombreuses contributions
intentionnelles déterminées au niveau national (INDC, pour Intended
Nationally Determined Contribution). A l'ouverture de la conférence de
Paris (COP 21), 183 pays avaient remis une contribution. Celles-ci sont
très variées : la réduction des émissions est exprimée en valeur absolue
par rapport à une date (1990, par exemple) ou en valeur relative par
rapport à un scénario au fil de l'eau, les GES et les secteurs
économiques couverts par l'engagement varient, et l'engagement prend en
compte, ou pas, le rôle des puits carbone forestiers.
Les contributions volontaires deviennent des engagements
A
l'issue de la conférence de Paris, les négociateurs ont décidé que ces
contributions deviennent l'engagement officiel des Etats qui ratifient
l'Accord. Aujourd'hui, 183 Etats, ainsi que l'Union européenne, ont
ratifié l'Accord. La quasi-totalité des principaux pays émetteurs de gaz
à effet de serre ont ratifié l'Accord et pris des engagements de
réduction de leurs émissions de GES. Les principales exceptions sont la
Fédération de Russie (7,53 % des émissions mondiales), l'Iran (1,30 %)
et la Turquie (1,24 %), seuls pays n'ayant pas ratifié le texte et dont
les émissions de GES dépassent 1 % des émissions mondiales.
Reste le cas des Etats-Unis qui ont ratifié l'Accord en en septembre 2016. Mais, en juin 2017, Donald Trump a annoncé son souhait de désengager les Etats-Unis. Cette décision a été officiellement notifiée
à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(Ccnucc) par un courrier daté du 4 août 2017. Compte tenu de ces
délais, les Etats-Unis ne pourront pas formellement quitter l'Accord
avant le 4 novembre 2020.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
FRUITS ET LÉGUMES: LA PRÉSENCE DE "POLLUANTS ÉTERNELS" AUGMENTE DE 220% EN EUROPE
https://www.bfmtv.com/economie/consommation/fruits-et-legumes-la-presence-de-polluants-eternels-augmente-de-220-en-europe_AD-202402270162....
-
Pesticides, virus, agriculture intensive, de multiples causes concourent au déclin des abeilles mais chaque pays a tendance à privilégier sa...
-
Le ralentissement des courants océaniques profonds, causé par la fonte des glaces de l’Antarctique, est plus rapide que prévu. Voici le rés...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire