mardi 30 mars 2010

A Roselyne maintenant

Le ministre de la santé bulgare, Bojidar Nanev, a démissionné, mardi 30 mars, après avoir été inculpé de dilapidation de fonds publics pour l'achat de vaccins contre la grippe A, pour une somme jugée trop élevée. "Les accusations sont complètement infondées. (...) Toutefois, je présente ma démission. Il est exclu que j'occupe ce poste tant qu'il existera le moindre soupçon que j'aie agi contre les intérêts de la Bulgarie", a déclaré le ministre dans un communiqué.
Le gouvernement bulgare avait commandé 200 000 doses de Tamiflu auprès du laboratoire suisse Roche pour 3,3 millions d'euros, alors qu'il avait reçu une offre d'environ 2 millions d'euros, pour la même quantité, de la part des services sanitaires britanniques, a indiqué le parquet de Sofia.
Qui plus est, a justifié le parquet, les vaccins ont été livrés seulement en janvier, soit un mois et demi après la fin de l'épidémie de grippe en Bulgarie. Le gouvernement de centre droit, au pouvoir depuis juillet, a fait de la lutte contre la corruption sa priorité, en réponse aux critiques régulières de la Commission européenne.

Migraine : la recherche explose

Après les triptans, on attend les gepans (olcégepan et telcagepan) d'ici à 2012. Ces médicaments agissent directement au niveau du nerf responsable de la maladie migraineuse et n'ont pas d'action vasculaire comme c'est le cas des triptans. «Principal avantage: les patients ayant un antécédent d'infarctus, d'accident vasculaire ou d'hypertension artérielle pourront enfin en bénéficier. Idem pour les 5 HT1F (antagonistes spécifiques de la sérotonine), attendus d'ici à 2013», remarque le Dr Valade.

mercredi 17 mars 2010

Des algues toxiques dopées par la fertilisation des océans

Pour lutter contre le réchauffement climatique, certains projets dits de géo-ingénierie envisagent d'ensemencer les océans avec du fer afin d'encourager la capture de CO2 par les phytoplanctons, via la photosynthèse. La douzaine d'essais effectuée à ce jour s'est essentiellement concentrée sur la faisabilité d'une telle stratégie - mettant en évidence son faible rendement.
La fertilisation artificielle des mers, que certains espèrent faire financer un jour via le marché des "droits à polluer", pourrait aussi présenter des effets secondaires jusqu'ici négligés. Une étude, publiée dimanche 14 mars dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) montre que ces ensemencements pourraient induire des proliférations d'algues toxiques.
L'équipe canado-américaine qui a réalisé cette étude a mesuré la production d'acide domoïque, un neurotoxique, par une diatomée prélevée dans les eaux de l'est du Pacifique subarctique. Les chercheurs ont constaté que Pseudo-nitzschia turgidula produisait bien la toxine dans un environnement enrichi en fer, et que celui-ci favorisait sa multiplication face aux autres algues.

mardi 16 mars 2010

Après Xynthia, les élus dénoncent le rôle de l'Etat

Si les municipalités ont à tout le moins manqué de prudence, les critiques virulentes de la préfecture masquent aussi un réveil bien tardif des services de l'Etat. Pour sa défense, la préfecture de Vendée brandit aujourd'hui le plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) élaboré par sa direction départementale de l'équipement (DDE), dont les communes auraient retardé l'application. La Faute-sur-Mer, où 29 habitants ont péri noyés, y apparaît presque entièrement en rouge, couleur synonyme d'interdiction de construire en raison d'un risque majeur. L'Aiguillon-sur-Mer, de l'autre côté de l'estuaire du Lay, affiche une bonne quantité de bleu foncé - risque important - et deux vastes zones rouges, dont la pointe de l'Aiguillon, superbe décor sauvage aujourd'hui dévasté où 250 maisons ont été construites, pour la plupart en toute illégalité, depuis les années 1950.

"On peut se demander quel était le sens d'inscrire en zone rouge des parcelles déjà entièrement couvertes de lotissements", observe Joël Sarlot, vice-président du conseil général de Vendée et président du Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement. D'autant plus, ajoute M. Kubryk, que toutes les constructions ont été menées avec la bénédiction des services de l'Etat : "Non seulement, la DDE ne s'est pas opposée aux permis de construire, mais dans de petites communes comme La Faute-sur-Mer, c'est la DDE elle-même qui instruit directement ces permis. L'Etat connaissait donc parfaitement la situation."

jeudi 11 mars 2010

La nature se met à l'heure de la finance

Faut-il faire confiance aux marchés financiers pour protéger la nature ? L'idée défendue aux Etats-Unis depuis les années 1980 fait son chemin avec la création dans une quarantaine de pays de marchés financiers consacrés à la biodiversité.

"Trente-neuf gouvernements nationaux ou régionaux ont mis en place des mécanismes de compensation de la biodiversité et vingt-cinq autres projets sont en cours d'expérimentation à travers le monde", recense le rapport sur "Les marchés de la biodiversité", présenté, mardi 9 mars, par Ecosystem Marketplace, une organisation non gouvernementale (ONG) américaine.

dimanche 7 mars 2010

Un "continent" de déchets plastiques a été découvert dans l'Atlantique nord

Des bouchons de bouteille, des cartouches vides, des morceaux de cagettes, des filets, et une myriade de minuscules fragments de plastique : telle est la moisson récoltée dans l'océan Atlantique nord par les scientifiques de la Sea Education Association (SEA). Les océanographes employés par cette organisation non gouvernementale américaine, spécialisée dans la formation des étudiants, ont dévoilé, fin février, lors d'un congrès à Portland (Oregon), l'existence d'un vaste "continent" de déchets plastiques dans l'Atlantique, comparable au "Great Eastern Pacific Garbage Patch" - la "poubelle de l'est du Pacifique" - découvert en 1997.
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L'accumulation de déchets, comme dans le Pacifique, occuperait une surface équivalant à la taille du Texas. Elle se situe à plus de 500 milles nautiques (926 km) des côtes, et son centre se trouve à la latitude d'Atlanta. Les déchets aboutissent à cet endroit car il s'agit d'une zone de hautes pressions, où les vents sont faibles et où les courants s'enroulent dans le sens des aiguilles d'une montre : c'est ce qu'on appelle une gyre. "Les courants y aboutissent, et les objets qu'ils charrient ne s'en échappent jamais", explique Giora Proskurowski, océanographe à la SEA, principal auteur des recherches.

le développement trop rapide du bio inquiète les professionnels de la filière !

Dans un courrier adressé aux pouvoirs publics, cinq associations de producteurs de fruits et légumes bio - [1] ont fait part de leurs très fortes inquiétudes concernant « la communication massive sur la croissance du marché et le déficit de production [qui] sont en décalage avec la réalité ». Sous entendu, la communication enthousiaste de l’Agence bio sur la progression du marché bio ne met pas assez en évidence quelques-uns des problèmes de la filière. Alors que les importations de fruits et légumes bio se poursuivent, le marché bio connaît en effet déjà des situations de surproduction durable en fruits et légumes, révèlent pour la première fois les professionnels de la filière. Un phénomène pourtant parfaitement prévisible.

FRUITS ET LÉGUMES: LA PRÉSENCE DE "POLLUANTS ÉTERNELS" AUGMENTE DE 220% EN EUROPE

  https://www.bfmtv.com/economie/consommation/fruits-et-legumes-la-presence-de-polluants-eternels-augmente-de-220-en-europe_AD-202402270162....