Elles exigent notamment la
communication de données brutes sur un site public en ligne et sous une
forme exploitable statistiquement, pour permettre à l'ensemble de la
société civile de réaliser ou commanditer toute contre-expertise.
Suite à la publication de l'étude toxicologique à long terme par
l'équipe du professeur Séralini, 130 organisations de la société civile
(dont le WWF, Greenpeace, Générations futures, le Réseau Environnement
Santé, ATTAC, CAP21, le collectif Roosevelt 2012, la Confédération
paysanne,.) ont signé un appel commun.
Précision : cet appel a été remis le 3 octobre
dernier aux autorités publiques compétentes (Premier ministre,
ministres chargés de la recherche, de la santé, de l'agriculture et de
l'environnement...).
Ces organisations demandent la suspension provisoire des autorisations
du maïs NK603 et du Roundup et la transparence sur les études
d'évaluations des risques sur la santé et l'environnement ayant conduit
à l'autorisation (culture ou importation) dans l'Union européenne des
OGM et des pesticides. Elles exigent aussi la communication des données brutes de ces études sur un site public en ligne et sous une forme exploitable statistiquement.
Cette exigence de transparence concerne en priorité les données brutes des études ayant conduit à l'autorisation :
- du maïs OGM NK603, autorisé à l'importation et à la consommation en Europe, objet de l'étude citée ;
- des différentes formulations commerciales des Roundup autorisées en Europe, dont l'une fait l'objet de l'étude citée ;
- de deux maïs OGM Bt : le Bt 176, le premier à avoir été autorisé à la culture en France, et le maïs MON810, seul maïs OGM autorisé actuellement à la culture en Europe ;
- des sojas OGM tolérant le Roundup : le GTS 40-3-2, le plus ancien autorisé, et le soja qui entre actuellement le plus dans l'alimentation animale et humaine.
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