Un article de la revue Nature publié le 12 février montre que le CO2
a pénétré plus rapidement que prévu et plus en profondeur l'océan
atlantique nord (jusqu'à 1.500 m en 2015), rapporte l'Ifremer. Or, la
trop grande présence de CO2 dissous engendre une acidification de l'eau, néfaste pour l'écosystème. Les récifs coralliens d'eau froide
pourraient en être les premières victimes car l'acidification raréfie
la présence de carbonates, nécessaires à la formation de leurs
coquilles.
L'océan atlantique, en stockant environ 25% du CO2 rejeté par les activités humaines, agit comme un atténuateur du changement climatique. Mais ce n'est pas sans conséquence pour les écosystèmes marins. Ce phénomène d'acidification s'observe également dans l'océan austral où des balises cartographient la répartition des stocks de carbone.
L'océan atlantique, en stockant environ 25% du CO2 rejeté par les activités humaines, agit comme un atténuateur du changement climatique. Mais ce n'est pas sans conséquence pour les écosystèmes marins. Ce phénomène d'acidification s'observe également dans l'océan austral où des balises cartographient la répartition des stocks de carbone.
Pour l'Ifremer, ces résultats confirment l'intérêt des longues séries
temporelles pour suivre l'impact du changement climatique dans l'océan.
C'est l'objet du projet Ovide mené par des chercheurs de l'Institut de
recherche marine de Vigo (Espagne) et de celui du Laboratoire
d'océanographie physique et spatiale (LOPS –CNRS/Ifremer/IRD/UBO).
Ce constat s'ajoute à un autre problème océanique : la multiplication des zones sans oxygène.
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