lundi 31 janvier 2011

2011 : 7 milliards de terriens, déjà !

Tant de monde pour si peu de ressources ; tant d'égoïsme et si peu de partage…
« La Terre peut nourrir 30 milliards d'individus s'ils devaient vivre comme les habitants du Bangladesh, et seulement 700 millions s'ils devaient tous vivre comme des Européens. » Le Quid 2001
« Une étude des Nations unies (en 1970 !) pose la question suivante : Étant donné la capacité agricole et industrielle mondiale, le développement technologique et l'exploitation des ressources, combien de personnes pourrait-on faire vivre sur Terre avec le niveau de vie actuel de l'Américain moyen ? La réponse est : 500 millions tout juste. » Arne Næss
Les riches fabriquent des pauvres et la surpopulation détruit la Terre…
Il y a crise écologique lorsque le milieu de vie d'une espèce ou d'une population évolue sur un mode défavorable à sa survie. La surpopulation est un état démographique caractérisé par une insuffisance des ressources disponibles pour durablement assurer la pérennité d'une population ou de sa descendance, sur un habitat territorial (local, régional, national, continental ou planétaire…). Appliquée à l'humanité, la notion de surpopulation est évidemment relative. En effet, comme l'ont noté Thomas Malthus, ou Karl Marx (chapitre XXV du Livre I du Capital intitulé « La loi générale de l'accumulation capitaliste »), son seuil dépend de la consommation individuelle et collective de ressources qui ne sont pas, qui sont peu, difficilement, lentement ou coûteusement renouvelables. Il dépend aussi de l'accès (plus ou moins équitablement partagé) à ces ressources. Mais selon Claude Lévi-Strauss : « La surpopulation est le problème fondamental de l'avenir de l'humanité », avis auquel se sont rangés d'innombrables auteurs concernés, comme par exemple le Commandant Cousteau : « Nous périrons sous les berceaux. Nous sommes le Cancer de la Terre ; la pullulation de l'espèce humaine est responsable d'une pollution ingérable par la nature. Cela est tellement évident qu'on se demande de quel aveuglement sont frappés nos dirigeants ».
Dans son rapport 2009 du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), l'ONU lança un appel dénataliste pour attirer l'attention internationale sur le fait que la natalité galopante des pays en développement était l'un des principaux moteurs du réchauffement climatique et l'un de ses premiers risques. À mon avis et sur la lancée, il eut été plus séant d'assimiler à de pareilles recommandations les pays occidentaux les plus pollueurs en les incitant tout autant à limiter leurs naissances, à un niveau encore plus drastique, sachant qu'un enfant nord-américain ou européen (et l'adulte qu'il sera) est quinze ou vingt fois plus pollueur qu'un enfant nigérien ou iranien.

Pour échapper à la mauvaise renommée eugéniste du malthusianisme non innocemment mal interprété, ses premiers successeurs se considérèrent comme des néomalthusiens. Ce sont, pour l´essentiel, des libertaires de la fin du XIXe siècle, tels Paul Robin et Nelly Roussel dont j´ai déjà parlé. Plus tard et maintenant, l´étiquette d´écomalthusiens est appropriée. Il s´agit d´écologistes actuels prônant l´usage de l´empreinte écologique de Mathis Wackernagel et William Rees, amplement promu comme outil d´écocitoyenneté mondial par le WFF, ou d´auteurs comme Claude Lévi-Strauss, Jacques-Yves Cousteau et Albert Jacquard exhortant à la décroissance démographique.

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FRUITS ET LÉGUMES: LA PRÉSENCE DE "POLLUANTS ÉTERNELS" AUGMENTE DE 220% EN EUROPE

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