jeudi 16 août 2018

Les années 2018 à 2022 devraient être anormalement chaudes

Le réchauffement provoqué par les émissions de gaz à effet de serre n'est pas linéaire. Ainsi, il a semblé marquer une pause au début du 21e siècle – un phénomène connu sous le nom de ''hiatus climatique''.
Au contraire, les années à venir seront sans doute plus chaudes que prévu, comme le suggère une nouvelle méthode de prévision des températures moyennes développée par des chercheurs du CNRS, de l'Université de Southampton et de l'Institut royal météorologique des Pays-Bas.
Selon cette étude dirigée par Florian Sévellec, chercheur CNRS au Laboratoire d'océanographie physique et spatiale, publiée le 14 août 2018 dans Nature Communications, la température moyenne de l'air risque d'être anormalement élevée entre 2018 et 2022, au-delà des valeurs induites par le réchauffement climatique anthropique seul.
Ceci est notamment dû à une faible probabilité d'épisodes de froid intense. Le phénomène est encore plus marqué pour la température de surface de l'océan, à cause d'une probabilité très élevée d'épisodes de forte chaleur, qui peuvent sous certaines conditions induire une augmentation de l'activité des tempêtes tropicales.
Cette prévision se fonde sur une méthode statistique qui recherche, dans les simulations du climat des 20e et 21e siècles réalisées par plusieurs modèles climatiques de référence, des ''analogues'' de l'état climatique actuel pour déduire les possibilités futures.

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