"Un bon nombre des modèles climatiques actuels, utilisés pour la simulation des changements au cours du XXIe siècle, risquent de sous-estimer les changements à long terme", expliquent les auteurs d'une étude scientifique publiée dans Nature Géoscience, lundi 25 juin. Près de 60 chercheurs de 17 pays, dont certains Français,
ont étudié les variations climatiques au cours des 3,5 derniers
millions d'années pour comprendre les implications d'un réchauffement
climatique de 2°C et tester notre capacité à simuler le fonctionnement
du climat.
Les chercheurs ont identifié plusieurs périodes présentant des
températures moyennes supérieur de 0,5 à 2°C par rapport à celles de
l'époque pré-industrielle. L'étude de ces périodes confirme qu'un
réchauffement climatique de 2°C engendrera des déplacements rapides des
zones climatiques et des écosystèmes associés vers les pôles ou vers des
zones de plus haute altitude.
De même, comme le suggèrent certains modèles climatiques, le dégel du
permafrost accentuera le réchauffement climatique en relâchant du gaz
carbonique et du méthane additionnels. L'étude juge que "le risque d'un emballement catastrophique lié à de fortes émissions induites de gaz à effet de serre est relativement faible". Pour autant, "les
comparaisons entre données du passé et simulations numériques suggèrent
que les modèles de climat sous-estiment le réchauffement à long terme
et son amplification par les régions polaires". Cette sous-estimation serait de l'ordre d'un facteur deux.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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