Les coûts de production de l'éolien et du photovoltaïque devraient
encore baisser pour atteindre 0,03 à 0,10 $/kWh, estime l'Agence
internationale des énergies renouvelables. A ces prix, ils deviennent
compétitifs face aux énergies fossiles.
D'ici 2020, toutes les technologies de production d'électricité à
partir des énergies renouvelables actuellement commercialisées devraient
se situer dans la fourchette de coûts des centrales fossiles. En outre,
la plupart des technologies renouvelables devraient être dans le bas de la fourchette des énergies fossiles,
voire en dessous de celle-ci. Telle est l'une des principales
conclusion d'une étude publiée par l'Agence internationale des énergies
renouvelables (Irena), à l'occasion de sa 8ème assemblée
générale qui réunit les délégués de 150 pays à Abu Dhabi (Emirats arabes
unis) ce samedi 13 janvier 2017. Selon le panorama 2017 des coûts de
production des énergies renouvelables, l'éolien et le solaire devraient
afficher des coûts compris entre 0,03 et 0,10 dollars par kilowattheures
($/kWh). Les énergies fossiles devraient afficher des coûts compris
entre 0,05 et 0,17 $/kWh. L'Agence voit dans cette évolution "un véritable changement de paradigme dans la compétitivité des différentes options de production d'électricité".
Les meilleurs projets atteignent 0,03 $/kWh
En 2017, les coûts moyens pondérés globaux de l'éolien terrestre et
du photovoltaïque ont atteint respectivement 0,06 $/kWh et 0,10 $/kWh.
Par ailleurs, certains résultats d'enchères récentes suggérent que les
projets futurs seront significativement inférieurs à ces moyennes : "les
prix record des enchères solaires photovoltaïques à Dubaï, au Mexique,
au Pérou, au Chili, à Abou Dhabi et en Arabie Saoudite en 2016 et 2017
confirment que le coût actualisé de l'énergie peut être réduit à 0,03
$/kWh à partir de 2018", explique l'Irena. Le même niveau de prix a
été atteint par des projets éoliens au Brésil, au Canada, en Allemagne,
en Inde, au Mexique et au Maroc.
La chute des prix devrait se poursuivre. L'Irena estime que pour
chaque doublement de la capacité mondiale installée, les coûts baissent
de 14% pour l'éolien offshore, 21% pour l'éolien terrestre, 30% pour le
solaire à concentration et 35% pour le photovoltaïque.
Du côté de l'éolien, les coûts de production ont diminué d'environ un quart depuis 2010 et "des éoliennes terrestres sont maintenant régulièrement mises en service pour 0,04 $/kWh".
Sur la base des derniers coûts affichés, l'Irena anticipe que les
installations terrestres atteignent des coûts moyens pondérés globaux de
0,5 $/kWh en 2020. L'éolien en mer reste plus onéreux, avec des prix
affichés de l'ordre de 0,14 $/kWh pour les parcs construits en 2017.
Mais les résultats des enchères "suggèrent que l'énergie éolienne offshore fourniraient de l'électricité entre 0,06 et 0,10 $/kWh d'ici 2020".
La chute des coûts de l'électricité solaire est plus rapide encore : moins 73% depuis 2010. Cette baisse s'explique en particulier par la chute de 81% du prix des modules photovoltaïques
sur la période. Reste toutefois que le coût du photovoltaïque est
encore de l'ordre de 0,10 $/kWh. Mais l'Agence anticipe une nouvelle
baisse de près de moitié d'ici 2020, ce qui devrait permettre de
positionner le coût du solaire aux alentours de 0,06 $/kWh. Du côté des
centrales solaires à concentration, les coûts de production sont
actuellement de 0,22 $/kWh. En 2020, ils devraient être du même ordre
que ceux des parcs éoliens en mer les plus compétitifs (entre 0,06 et
0,10 $/kWh en 2020).
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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