L'année 2017 a été la troisième année consécutive de températures
exceptionnellement chaudes, annonce ce vendredi 5 janvier le service
Copernicus "Changement Climatique" (C3S), du Centre européen de
prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT). Cette conclusion du
programme de la commission européenne pour l'observation de la Terre
s'appuie sur un jeu complet et global de données de températures pour
l'année passée. "Ces résultats confirment le communiqué provisoire de
l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) il y a deux mois,
indiquant que 2017 serait probablement parmi les trois années les plus
chaudes jamais enregistrées", explique le programme.
Hausse de 1,2°C par rapport au 18ème siècle
Les données du CEPMMT montrent qu'en 2017 la température moyenne
globale à la surface de la terre a dépassé 14.7°C. L'année écoulée est "environ 0.1°C plus froide que l'année 2016, année la plus chaude jamais enregistrée, mais plus chaude que la deuxième année la plus chaude précédente, 2015", explique le programme européen. Il s'agit de "la
plus chaude année jamais enregistrée, hors des conditions favorables de
réchauffement par El Niño dans l'océan pacifique tropical", complète-t-il.
Rapportée aux données historiques, 2017 est environ 0.5°C plus chaude
que la moyenne enregistrée sur la période 1981-2010. L'année passée
affiche aussi une moyenne globale des températures supérieure de 1,2°C
par rapport à la valeur estimée de la période pré-industrielle du 18ème siècle.
Au niveau européen, la température a été globalement plus chaude que la moyenne, particulièrement dans le grand nord. "Longyearbyen
sur l'île Norvégienne de Spitsbergen, une des villes les plus au nord
du monde, a connu à plusieurs reprises des températures moyennes
mensuelles de plus de 6°C au dessus de la moyenne de référence de
1981–2010", rapporte le C3S. Quant à l'Europe du sud, elle a subi les conséquences d'une sécheresse prolongée de la fin du printemps à l'automne, rappelle-t-il.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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