Mammifères, oiseaux, poissons, reptiles, amphibiens… Les populations de
vertébrés ont été réduites de 60 % depuis 1970, révèle le rapport
« Planète vivante » du WWF.
Sur l’ensemble du globe, sur terre comme en mer, la faune sauvage
continue de mourir en silence, et rien ne semble pouvoir stopper ce
désastre. C’est le sombre constat dressé par l’édition 2018 du rapport
« Planète vivante », que publie tous les deux ans le Fonds mondial pour
la nature (WWF), en partenariat avec la Société zoologique de Londres.
Un chiffre résume la gravité de la situation : entre 1970 et 2014
– les données consolidées ne sont ne sont pas disponibles au-delà de
cette date –, les populations d’animaux vertébrés (mammifères, oiseaux,
poissons, reptiles et amphibiens) ont chuté de 60 %. Le taux était de
58 % dans le rapport de 2016, et de 52 % dans celui de 2014.
« Cette étude confirme que notre planète est en train de subir la sixième extinction de masse, commente Pascal Canfin, directeur général du WWF France.
Jamais la vie sauvage n’a décliné à un rythme aussi rapide. Si cette
tendance se poursuit sur les prochaines décennies, le seuil de survie de
certaines populations risque de ne plus être assuré. »
Hécatombe
Sans viser à l’exhaustivité, le rapport prend en compte un large
panel de 16 704 populations (groupes d’animaux vivant sur un territoire
donné) représentant 4 005 espèces. Une analyse plus détaillée indique
que le recul de leurs effectifs est plus ou moins massif selon les
grandes aires « biogéographiques ».
Il est en moyenne de respectivement 23 % et 31 % dans les zones
néarctique (Amérique du Nord) et paléarctique (Europe, Nord de
l’Afrique, Nord de l’Asie et Moyen-Orient). Il atteint 56 % dans la
région afrotropicale (Afrique subsaharienne) et grimpe à 64 % dans le
bassin indo-pacifique (Inde, Indonésie et Australie), pour culminer à
89 % dans l’aire néotropicale (Amérique du Sud et Amérique centrale).
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
FRUITS ET LÉGUMES: LA PRÉSENCE DE "POLLUANTS ÉTERNELS" AUGMENTE DE 220% EN EUROPE
https://www.bfmtv.com/economie/consommation/fruits-et-legumes-la-presence-de-polluants-eternels-augmente-de-220-en-europe_AD-202402270162....
-
Pesticides, virus, agriculture intensive, de multiples causes concourent au déclin des abeilles mais chaque pays a tendance à privilégier sa...
-
Le ralentissement des courants océaniques profonds, causé par la fonte des glaces de l’Antarctique, est plus rapide que prévu. Voici le rés...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire