jeudi 19 octobre 2017

Les migraines favoriseraient l'anxiété et la dépression

Une nouvelle étude, venue de Taiwan, démontre qu'il y aurait un lien entre la fréquence des migraines et les symptômes de l'anxiété et de la dépression. Traiter les patients pour leurs maux de tête pourrait alors réduire les risques de contracter ces maladies psychologiques.

Les migraines, ou céphalées, se caractérisent par des maux de tête récurrents et sont considérées parmi les affections du système nerveux les plus répandues. « Barres » sur le front, douleurs dans les yeux, tension dans le cou, les migraines, selon leurs violences et leurs fréquences, peuvent devenir très handicapantes pour ceux qui en souffre. Déjà par le passé, les migraines ont été associées à des troubles émotionnels. Des chercheurs du centre médical de la défense nationale de Taiwan se sont penchés tout particulièrement sur l'anxiété et la dépression. Leurs résultats sont parus dans the Journal of Head and Face Pain.
L'étude a porté sur 588 patients souffrant régulièrement de céphalées. Ces dernières ont été classées par fréquence d'attaque et suivant différentes variables. Les scientifiques ont cherché à savoir si la fréquence des migraines (1-4 par mois, 5-8 par mois, 9-14 par mois ou plus de 14 par mois) était associée à des symptômes de dépression ou d'anxiété plus prononcés. Leur sommeil a aussi été mesuré pendant la durée de l'expérience.
Migraine, sommeil, dépression : tout est lié
Les patients présentant des symptômes d'anxiété et de dépression souffraient plus souvent de céphalée. L'étude a également révélé que ceux qui ne dormaient pas bien étaient susceptibles de contracter des maux de tête plus fréquemment. Il existerait donc bien un lien entre la fréquence des migraines, la sévérité de l'anxiété et de la dépression et le manque de sommeil.
Aucune réelle explication n'a pour autant été apportée. Les chercheurs ont néanmoins noté que des facteurs tels que la détresse émotionnelle et la fréquence des maux de tête peuvent s'influencer mutuellement par un mécanisme physiopathologique commun. Par exemple, des réponses émotionnelles fortes auraient le potentiel de modifier la perception de la douleur et de la moduler à travers certaines voies de signalisation neurologique. « Ces résultats suggèrent potentiellement qu'un traitement médical destiné à réduire la fréquence des maux de tête pourrait aussi diminuer le risque de dépression et d'anxiété chez les patients migraineux », concluent les auteurs.

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