Un constat ressort toutefois : près de la moitié des projets d'infrastructures, dont l'étude d'impact environnemental a fait l'objet d'un examen par l'Autorité environnementale, empiète sur une zone humide. ''Ceci est d'autant plus préoccupant que 60% des milieux humides sont situés dans des zones Natura 2000 dont le maintien en bon état est du ressort de chaque État-membre'', estime la mission.
Pour faciliter leur identification et
leur protection, la mission propose d'assurer la reconnaissance
juridique des zones humides dans le code de l'urbanisme sous forme de
zonage spécifique dans le plan local d'urbanisme (PLU) et les schémas de cohérence territoriale (SCoT).
Elle souhaiterait que tout projet
impactant une zone humide soit soumis à l'avis préalable de la
commission départementale de la nature, des paysages et des sites.
Pour elle, dans le code de l'urbanisme,
il pourrait être instauré au bénéfice des zones humides, un classement
spécifique, à l'instar de celui qui existe dans le code de l'urbanisme
en faveur des espaces boisés (par les articles L. 130-1 et suivant du
même code).
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