De nombreux programmes et actions s’intéressent à la "biodiversité remarquable". Il est cependant nécessaire de ne pas négliger la biodiversité dite "ordinaire", qui constitue le véritable socle des populations de nos territoires. En effet, le suivi des espèces communes est tout aussi nécessaire à la compréhension des évolutions en cours de la biodiversité que celui des espèces patrimoniales. Les oiseaux apparaissent comme de bons indicateurs de l’état de la biodiversité du fait de leur position élevée dans les chaînes alimentaires. Dans ce contexte, les nombreuses données recueillies et analysées par le programme STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) revêtent une grande importance.
Les populations d’oiseaux communs connaissent globalement un léger déclin, avec une baisse de 14 % au cours de la période 1989-2009. Cependant, la situation varie fortement selon les espèces considérées.
La tendance générale d’évolution au cours de la période 1989-2009 indique un recul de 12 % pour les espèces spécialistes des habitats forestiers (18 espèces suivies), de 25 % pour les espèces des milieux agricoles (20 espèces suivies) et de 21 % pour les espèces des milieux bâtis (13 espèces suivies). Les effectifs des espèces généralistes sont en augmentation de 20 % sur la période 1989-2009 (14 espèces suivies).
L’indice d’abondance des espèces dites « spécialistes », notamment pour les espèces des milieux forestiers et bâtis, présente un palier sur les dix dernières années. Cependant, les niveaux atteints sont bas, sensiblement inférieurs à ceux de 1990, et probablement très inférieurs à ceux des années 1970 si on se réfère aux tendances observées au niveau européen. La situation actuelle semble donc stabilisée mais reste préoccupante. Les espèces généralistes présentent quant à elles des effectifs en nette hausse ces dix dernières années.
Ces tendances, si elles se confirment, pourraient illustrer un phénomène d’homogénéisation de la faune aviaire, les communautés d’oiseaux s’uniformisant vers des compositions d’espèces peu spécialisées, présentes partout. Les mêmes tendances sont observées en Europe. La dégradation ou la perte des habitats demeure la principale menace.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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