Selon des travaux publiés vendredi 13 novembre dans la revue Science, la calotte glaciaire du Groenland perd environ 280 milliards de tonnes (Gt) de glace par an. Cette évaluation, obtenue par deux méthodes différentes - la première par mesures, effectuées entre 2006 et 2008 par les deux satellites américains GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment), la seconde par modélisation - vient confirmer une autre étude, tout juste publiée dans Geophysical Research Letters, selon laquelle la réduction des glaciers du Groenland et de l'Antarctique s'accélère dangereusement. Cette recherche, menée par Isabella Velicogna (université de Californie à Irvine, Jet Propulsion Laboratory), montre qu'entre 2002 et 2003, la calotte groenlandaise a, en moyenne, déversé chaque année dans la mer environ 137 Gt de glace. Entre 2007 et 2009, cette réduction est passée à 286 Gt par an.
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Une accélération de même ordre est observée dans l'hémisphère sud. Entre 2002 et 2006, l'Antarctique a ainsi perdu, en moyenne, 104 Gt de glace par an ; entre 2006 et 2009, ce taux est passé à 246 Gt par an. Cette perte de masse accélérée ne provient pas uniquement de la fonte des glaciers, mais principalement de leur instabilité : ces derniers "glissent" sur le socle continental, avancent et s'effondrent dans la mer. Au total, les deux grands inlandsis perdent donc plus de 500 Gt par an, ce qui équivaut à une augmentation du niveau moyen des mers de plus de 1,5 mm par an.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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