Vu du cockpit d'un Puma de la marine brésilienne, on mesure l'ampleur du plus ambitieux et du plus controversé des grands travaux voulus par le président Luiz Inacio Lula da Silva : la "transposition" du rio Sao Francisco. Ce terme trompeur désigne le détournement d'une petite proportion des eaux du fleuve (2 %) vers les régions semi-arides du Nordeste, où survivent quelque 12 millions d'habitants, via un réseau en toile d'araignée de canaux, d'écluses, de barrages et de réservoirs.
Avec 28 % de la population du Brésil, le grand Nordeste ne dispose que de 3 % de l'eau disponible en surface, dont l'essentiel se trouve dans le bassin du Sao Francisco. Pour toute une population pauvre qui rêve de l'avoir au robinet, l'eau potable reste chère : près de 2 euros pour 200 litres, précisait un vendeur croisé, avec sa citerne et son âne, à Floresta, une localité proche du fleuve.
On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. Le Petit Prince (1943) de Antoine de Saint-Exupéry
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