lundi 20 octobre 2025

Placer la PAC dans un fonds plus large pourrait « pousser les instances agricoles à s’ouvrir » à d’autres secteurs, estime Collectif Nourrir

Cette réforme pourrait permettre d’impliquer davantage les secteurs de l’environnement et de la santé dans les négociations agricoles à venir, ce qui aurait un « effet positif », souligne le collectif, dans une note, le 15 octobre. Le collectif s’inquiète, à l’instar de l’Iddri, de la subsidiarité accrue concédée aux États dans l’élaboration de leurs plans de partenariats régionaux et locaux et de la faiblesse des prérogatives de la Commission pour les suivre et les contrôler. Collectif Nourrir redoute ainsi que les 300 milliards d’euros sanctuarisés pour l’agriculture dans la future PAC soient essentiellement employés par les États pour financer les paiements à la surface, au détriment des mesures environnementales et de la transition. S’il estime que la dégressivité et le ciblage sont « une bonne idée », ces mesures risquent néanmoins de produire peu d’effets, au vu de la marge de manœuvre concédée aux États. Le collectif suggère ainsi de durcir les critères de l’agriculteur actif et de renforcer les outils de l’organisation commune des marchés pour maîtriser les prix et les volumes. Il propose aussi que des objectifs environnementaux clairs et des financements spécifiques soient inclus dans la PAC, et qu’un socle commun minimal soit défini pour les pratiques de protection, qui doivent succéder aux bonnes conditions agricoles et environnementales.

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