lundi 20 octobre 2025

Les services de la Commission estiment que l’ARN et les ciseaux moléculaires pourraient être une « alternative » aux pesticides

En plus du biocontrôle, « deux technologies majeures basées sur l’ADN ou l’ARN présentent un intérêt particulier : les technologies ARNi et Crispr-Cas », conclut ainsi le Centre commun de recherche de la Commission (JRC), dans un rapport, publié en octobre. Ces technologies d’édition génique, aussi employées pour obtenir les plantes dites « NGT », pourraient être utiles pour concevoir des « alternatives » aux pesticides chimiques, estiment ses chercheurs. Les services de la Commission les jugent ainsi « prometteuses » pour lutter contre les insectes ravageurs et la sécheresse, bien qu’elles se heurtent à plusieurs obstacles, puisque seulement quelques-unes sont actuellement autorisées. Estimant « peu probables » leurs effets indésirables sur les espèces non ciblées, le JRC préconise donc de démontrer leur sûreté par une évaluation des risques, « tant pour les plantes modifiées que pour les produits transitoires ». « Il est essentiel de répondre aux préoccupations concernant l’efficacité, la sécurité, l’absence de résistance, les considérations éthiques et la réglementation », assurent-ils, rappelant qu’il n’existe aucune réglementation juridique harmonisée spécifique aux protocoles basés sur l’ARNi et Crispr-Cas pour évaluer ces nouveaux pesticides.

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