Le Codex Alimentarius, créé en 1962, est un programme de la FAO et de l’OMS.
Il constitue l’organisation multilatérale de référence pour
l’établissement de normes internationales visant à garantir la sécurité
des aliments et les pratiques loyales et équitables dans le commerce
mondial de denrées alimentaires.
Il regroupe actuellement 189 membres (188 pays et l’Union européenne).
Les normes Codex ont valeur de référence auprès de l’OMC dans le cadre de l’accord SPS relatif à l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires et de l’accord OTC
sur les obstacles techniques au commerce. Ces normes permettent
d'éviter que des différends commerciaux soient portés devant l'OMC. En
cas de contentieux, elles facilitent leur règlement.
Le Codex participe également à la réalisation des objectifs de
développement durable (ODD) dans le domaine de l’approvisionnement en
aliments sains et de qualité. Il apporte une réponse aux défis que
rencontrent les États à produire en quantité suffisante, dans un
contexte de demande croissante, en visant une meilleure durabilité des
modèles alimentaires.
Le Codex est doté d’une vingtaine de comités traitant de questions
transversales (principes généraux, étiquetage, résidus de pesticides et
de médicaments vétérinaires, additifs, hygiène alimentaire, méthodes
d’analyse, procédures de certification…), sectorielles (lait et produits
laitiers, fruits et légumes, épices…) ou de coordination régionale. Les
normes sont adoptées lors de la réunion annuelle de la commission du
Codex Alimentarius.
Parmi ces comités, le comité du Codex sur les principes généraux (CCGP)
est chargé d’un rôle clef : définir les procédures de préparation et
d’adoption des normes et les méthodes de travail au sein du Codex, pour
tous les comités.
Hébergé par la France depuis sa création en 1965, le CCGP a tenu sa
31e session à Bordeaux du 11 au 15 mars 2019. Son nouveau président est
un membre du CGAAER, Jean-Luc Angot. La France a souhaité redynamiser ce
comité pour lui rendre son rôle stratégique, convaincue qu’il peut
constituer un laboratoire d’innovations au service de tous. Une
participation record a été enregistrée (70 délégations, 220 délégués)
lors de cette session.
La 31e session aura été l’occasion d’envisager des outils de travail
utiles, modernes et efficaces, notamment au travers des débats relatifs à
l’organisation du travail par voie dématérialisée et l’utilisation des
nouvelles technologies. Elle a par ailleurs permis de réfléchir à
l’amélioration des pratiques de travail et à la performance globale du
Codex Alimentarius. Des discussions ont en outre porté sur les fraudes
alimentaires et le prochain Plan stratégique du Codex.
La prochaine session du CCGP se tiendra en mars 2020.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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