L'association Générations futures poursuit sa mission d'alerte en publiant une nouvelle étude sur la contamination de l'alimentation
par les perturbateurs endocriniens (PE). Elle a, cette fois-ci, analysé
un aliment constitutif du petit-déjeuner : le muesli. Dans ce nouveau rapport EXPPERT
pour Exposition aux pesticides perturbateurs endocriniens,
l'association publie les résultats d'analyses effectuées sur 15 paquets
de muesli issus de l'agriculture classique et 5 issus de l'agriculture
biologique.
"100% des échantillons non bio analysés contiennent des résidus de
pesticides, aucun des échantillons bio analysés n'en contient !",
conclut l'association. Plus précisément, dans les 15 échantillons non
bio testés, 141 résidus ont été retrouvés au total dont 70 ont pu être
quantifiés. Parmi ces 141 résidus, 81 sont des PE suspectés,
soit 57,44% du total. L'association a également calculé que la
concentration moyenne de résidus quantifiés par échantillon non bio
analysé est de 177 mg/kg.
Si ces concentrations ne sont pas illégales et ne semblent pas
dépasser la dose journalière admissible pour une consommation de 50 à
100 grammes de produit, l'association compare les doses aux normes
admises pour l'eau potable. La concentration retrouvée dans les mueslis est ainsi 354 fois plus élevée que la concentration
maximale admissible (CMA) tolérée dans l'eau de boisson pour l'ensemble
des pesticides. L'association utilise surtout les résultats de son
enquête pour sensibiliser l'opinion sur la présence des PE dans
l'alimentation. Elle enjoint à cette occasion la Commission européenne
de modifier les critères définissant ces substances qu'elle a présentés en juin dernier. "Cette
définition est très loin d'être à la hauteur des enjeux sanitaires en
matière de protection des populations. L'omniprésence des cocktails de
perturbateurs endocriniens dans notre environnement est confirmée par ce
rapport. Cela doit impérativement être pris en compte par la Commission
européenne qui doit revoir ses critères pour les rendre réellement
protecteurs", conclut François Veillerette, porte-parole de Générations futures.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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