La perte nette globale de la couverture du récif corallien estimée à 11,9 trillions de dollars présente "un risque sévère de vulnérabilité pour les petits Etats insulaires", prévient le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) dans un rapport publié le 5 juin.
Cette perte des récifs représente environ 34 millions d'hectares "sur plus de deux décennies",
chiffre le Pnue, liée à la hausse des températures à la surface de la
mer. Les petits Etats insulaires en développement (PEID) étant "les plus touchés" :
l'élévation du niveau de la mer dans ces nations étant quatre fois plus
élevée que la moyenne mondiale. Le rapport estime que les menaces
climatiques dans les Caraïbes "mettront en danger 90% des récifs d'ici à 2030 et plus de 100% d'ici à 2050", en raison du blanchissement causé par "le stress thermique lié au réchauffement global". Le Pnue alerte de nouveau sur les impacts du changement climatique et sur l'acidification des océans auxquels s'ajoutent l'érosion côtière, l'invasion d'espèces exotiques et les menaces des substances toxiques et des déchets.
Les
52 nations insulaires, qui hébergent plus de 62 millions d'habitants,
émettent pourtant moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre, "mais souffrent démesurément du changement climatique provoqué par les émissions mondiales", a déploré Achim Steiner, directeur exécutif du Pnue. Or, la conférence internationale Rio+20 de juin 2012 a souligné que les PEID "ont
des vulnérabilités uniques qui nécessitent une attention particulière
au cours du développement de l'agenda du développement durable afin de
réaliser les actions requises pour sortir les populations de la
pauvreté, créer des emplois verts et fournir de l'énergie durable pour
tous", a-t-il rappelé.
Le rapport démontre que ces Etats peuvent opérer une transition vers une économie verte inclusive et assurer "un avenir prospère durable en tirant profit des opportunités" dans des domaines tels que les énergies renouvelables (EnR), l'exploration durable de ressources inexploitées, le développement d'une économie verte axée sur l'océan.
Les PEID adoptent "de plus en plus" des politiques ainsi que
des objectifs relatifs aux EnR bien que, jusqu'à présent, seuls 3% de
l'énergie des Caraïbes proviennent des sources renouvelables. Des
économies de l'ordre de 280 millions de dollars pourraient être
réalisées d'ici 2029 dans la Barbade si 29% d'EnR étaient utilisés dans
le mix énergétique. "La question de l'économie verte est d'une
importance particulière à la Barbade en raison de notre engagement
national à faire progresser un paradigme de développement inclusif et
durable", a déclaré Stuart Freundel, Premier ministre de Barbade.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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