Une équipe de chercheurs australiens et américains révèle les effets néfastes d'une alimentation à base de maïs et de soja transgéniques sur les porcs, dans une étude publiée dans le Journal of organic systems en juin.
Cette
étude, menée sur "vie entière" (22,7 semaines, durée de vie du sevrage à
l'abattage d'un porc destiné à la consommation), révèle qu'il n'y a
aucune différence pour la consommation alimentaire, le poids, la
mortalité et la biochimie sanguine de routine entre le panel nourri aux
OGM et le panel dont la consommation était non OGM. En revanche, des
différences ont été relevées au niveau gastrique et utérin. "Les femelles nourries aux OGM avaient un utérus 25% plus lourds que les porcs nourris sans OGM",
indiquent les auteurs. Les porcs à l'alimentation transgénique
affichaient également un taux plus élevé d'inflammation sévère de
l'estomac (32% contre 12% pour le panel sans OGM).
Très peu d'études à long terme
ont été menées sur les OGM aujourd'hui, avaient souligné l'Agence de
sécurité sanitaire (Anses) et le Haut conseil des biotechnologies (HCB)
lors de la polémique consécutive à la publication, en septembre dernier,
de l'étude du professeur Séralini.
Le HCB et l'Anses recommandaient de lancer une étude indépendante "vie
entière" sur les risques sanitaires liés aux OGM. Des recommandations
approuvées par le gouvernement français et la Commission européenne, mais sans
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
mercredi 26 juin 2013
vendredi 7 juin 2013
Des résidus d'insecticides néonicotinoïdes dans nos assiettes !
Les résultats d'une campagne d'analyse d'aliments
végétaux menée par Générations futures démontrent que certains aliments
contiennent de tels résidus, appartenant à une famille d'insecticides
mise en cause dans le dépérissement de colonies d'abeilles.
Entre février et mai 2013, les cinq principaux néonicotinoïdes ont
été recherchés dans 109 échantillons de fruits, légumes et thés.Les résultats sont clairs : les aliments testés contiennent, à des degrés divers, mais fréquemment, des résidus de néonicotinoïdes :
- 45 % des échantillons de courgettes testées contiennent des résidus de néonicotinoïdes (9/20 : 9 imidaclopride),
- 25 % des échantillons de tomates testées contiennent des résidus de néonicotinoïdes (5/20 : 2 acetamipride, 2 thiaclopride, 1 acetamipride + thiaclopride),
- 80 % des échantillons de thés testés contiennent des résidus de néonicotinoïdes (8/10 : 5 acetamipride + imidaclopride, 3 acetamipride) 4 dépassements de LMR ( 3 acetamipride, 1 imidaclopride),
-12,24 % des échantillons de fraises testées contiennent des résidus de néonicotinoïdes (6/49 : 4 thiaclopride, 1 thiametoxam, 1 acetamipride (usage fraises F interdit),
- 16,66 % des échantillons d'aubergines testées contiennent des résidus de néonicotinoïdes (1/6 : imidaclopride).
Afin d'évaluer quel pourrait être l'impact de ces résidus de néonicotinoïdes sur les abeilles, Générations futures a calculé les conséquences de leur exposition aux quantités de résidus retrouvés dans ces échantillons.
Exemple : si l'on prend une courgette d'un poids moyen de 250 g
contenant 25 µg d'imidaclopride/kg, les calculs de l'association
permettent de conclure que ce sont près de 845 abeilles qui seraient
mortes ou au moins 3788 abeilles qui auraient vu leur comportement
gravement perturbé suite à l'exposition à la quantité d'imidaclopride
contenue dans cette seule courgette.
En conclusion, Générations futures demande au Gouvernement et à l'Union européenne de prendre des mesures d'interdiction plus fermes que les récentes décisions européennes.
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