mardi 25 septembre 2012

En Europe, 95% des citadins respirent un air trop pollué


Particules fines, ozone, dioxyde d'azote... La quasi-totalité des citadins de l'Union européenne (UE) restent exposés à des concentrations de polluants atmosphériques nocives pour la santé, selon le rapport 2012 sur la qualité de l'air publié par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), lundi 24 septembre.

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jeudi 20 septembre 2012

OGM : une étude révèle la toxicité d'un maïs transgénique sur les rats

Une étude préoccupante réalisée par l'Université de Caen révèle la toxicité d'un maïs génétiquement modifié et du pesticide Roundup sur les rats. De quoi s'interroger sur leurs effets sur la santé humaine.

L'équipe du Professeur Séralini de l'Université de Caen publie aujourd'hui dans la revue scientifique américaine Food and Chemical Toxicology une étude qui devrait faire grand bruit. Elle révèle la toxicité sur les rats du maïs transgénique NK 603 tolérant au Roundup, l'herbicide le plus vendu au monde, et le Roundup lui-même, tous deux produits par la société américaine Monsanto.
Résultats alarmants
"Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leurs impacts sur la santé plus longuement et complètement que les agences sanitaires, les gouvernements, les industriels et d'autres chercheurs ne l'ont jamais fait", indique le CRIIGEN, dont le Professeur Séralini préside le conseil scientifique.
Le comité considère que les résultats sont alarmants. Les tests, réalisés sur 200 rats pendant deux ans sur plus de cent paramètres, révèlent "des mortalités plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits". Les chercheurs précisent que "les femelles développent des tumeurs mammaires importantes et en grand nombre et des perturbations hypophysaires et rénales, et les mâles présentent des atteintes hépato-rénales chroniques sévères".
"Les implications sont gigantesques", s'alarme le CRIIGEN qui indique que l'étude permet "de comprendre le mode d'action toxique d'un OGM", dont le caractère est partagé par plus de 80% des OGM alimentaires, "mais aussi d'un pesticide à des doses extrêmement faibles équivalentes à celles trouvées dans les eaux de surface et les eaux de boisson". L'association d'experts voient aussi dans ces résultats une mise en lumière du "laxisme des agences sanitaires et des industriels dans l'évaluation de ces produits".
La révision des procédures d'évaluation réclamée
Réagissant immédiatement à la publication de l'étude, José Bové demande à la Commission européenne la suspension immédiate des autorisations de mise en culture et d'importation d'OGM. "Nous nous battons depuis 1996 pour la réalisation de véritables études toxicologiques sur la dangerosité des OGM pour l'alimentation humaine et animale, a déclaré le vice-président de la commission de l'agriculture et du développement rural au Parlement européen.
Cette étude montre enfin que nous avons raison et qu'il est urgent de revoir rapidement tous les processus d'évaluation des OGM".
De la même façon, Greenpeace demande à l'UE de "décréter un moratoire sur tous les OGM résistants aux herbicides en Europe" et au gouvernement Ayrault de concrétiser son opposition aux OGM en poussant la Commission à réviser les procédures d'évaluation des OGM "demandée à l'unanimité par les 27 Etats membres de l'UE en 2008 sous la présidence française" mais restée sans "suite sérieuse".
Générations Futures, via son porte-parole François Veillerette, demande aussi que de "telles études sur rats pendant deux ans soient immédiatement rendues obligatoire au niveau européen, afin d'évaluer le risque de la consommation d'OGM pour l'Homme sur la vie entière, et non pas seulement sur un durée de quelques mois, comme cela est pratiqué actuellement".
Autre son de cloche en revanche chez l'Association française des biotechnologies végétales (AFBV) qui estime que "l'étude du CRIIGEN n'est pas la première à avoir évaluer les effets à long termes des OGM sur la santé". Pour cette ONG "dont le but est d'informer sur la réalité des biotechnologies végétales", de nombreuses études toxicologiques évaluant également les effets à long terme des organismes transgéniques sur la santé des animaux ont été menées et "n'ont jamais révélé d'effets toxiques des OGM".
Le Gouvernement saisit l'Anses
Quoi qu'il en soit, le Gouvernement a pris au sérieux les résultats de cette étude qui, selon le Nouvel Observateur, aurait été financée en grande partie par la grande distribution soucieuse de ne pas être tenue responsable d'un nouveau scandale sanitaire. Les trois ministres concernés par le dossier ont annoncé une saisine immédiate de l'Anses, une analyse des résultats de l'étude par le Haut Conseil des biotechnologies et leur transmission en urgence à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).
En fonction de l'avis de l'Anses, le Gouvernement demandera aux autorités européennes de prendre toutes les mesures nécessaires en matière de protection de la santé humaine et animale, qui pourront aller jusqu'à "suspendre en urgence l'autorisation d'importation dans l'Union européenne du mais NK 603, dans l'attente d'un réexamen de ce produit sur la base de méthodes d'évaluation renforcées". En tout état de cause, les ministres estiment que cette étude valide la position de précaution prise par le Gouvernement sur le moratoire des cultures OGM, position qu'a réaffirmée Jean-Marc Ayrault lors de la Conférence environnementale.
Selon Euractiv, la Commission européenne a également saisi l'Efsa. Pas sûr toutefois que cette saisine satisfasse toutes les parties, "cet organisme [s'étant] distingué depuis de nombreuses années par la proximité flagrante de ses membres avec les industriels vendant des OGM et son manque d'indépendance", estime Greenpeace.

jeudi 13 septembre 2012

La première moitié de l'année 2012 est la plus chaude de l'histoire des Etats-Unis


Les Etats-Unis (hors Alaska et Hawaï) ont vécu de janvier à août 2012 l'année la plus chaude de leur histoire, avec 47 Etats sur 48 enregistrant des températures au-dessus de la moyenne, a annoncé lundi 10 septembre l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

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vendredi 7 septembre 2012

La déforestation entraîne une réduction des pluies, menaçant l'Amazonie de sécheresses répétées

 Les forêts humides ne sont pas seulement des réservoirs de biodiversité et de carbone : elles contribuent aussi largement à alimenter en pluie les régions tropicales. En mêlant des observations satellite à des simulations numériques, des chercheurs britanniques sont parvenus à évaluer cette contribution. Leurs résultats, publiés jeudi 6 septembre dans la revue Nature, prévoient une forte chute des précipitations dans le bassin amazonien si la déforestation s'y poursuit au rythme actuel.
"Pour plus de 60 % des terres tropicales, l'air qui a circulé au-dessus des zones de dense végétation produit au moins deux fois plus de pluies que celui qui a circulé au-dessus de zones clairsemées", écrivent, en conclusion de leurs travaux, Dominick Spracklen (université de Leeds, Royaume-Uni) et ses coauteurs.
"Ces résultats sont importants, même s'ils ne sont pas inattendus, commente Simon Lewis, chercheur au département de géographie de l'université de Leeds, qui n'a pas participé à l'étude. Les forêts tropicales recyclent l'eau de pluie en la remettant dans l'atmosphère : elles participent au transport de l'humidité sur des centaines de kilomètres. Ces travaux montrent, avec soin, que la déforestation à grande échelle à un endroit peut affecter la végétation très loin de là, en réduisant les précipitations."
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Changement climatique : le prix des aliments de base pourrait doubler d'ici vingt ans


Avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes qui l'accompagnent (sécheresses, inondations et ouragans), les prix des aliments de base pourraient doubler dans les vingt prochaines années (par rapport à 2010), prévient l'organisation Oxfam dans un rapport publié mercredi 5 septembre 2012.


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Les fleuristes, victimes ignorées des pesticides : « Si l’on m’avait mise en garde, ma fille serait encore là »

  Dès 2017, des tests menés par  60 millions de consommateurs  sur des roses commercialisées par dix grandes enseignes en France révélaient ...