L’avion solaire HB-SIA, piloté par André Borschberg, a atterri dans la capitale au surnom symbolique et prémonitoire : Paris, la Ville Lumière, à 21 heures 15, au terme d’un vol de 16 heures 05 minutes.
Approche parfaite, majestueuse et silencieuse ; le HB-SIA a touché le sol en douceur, et lentement roulé en ralentissant progressivement jusqu’à ce que les membres de l’équipe à terre n’attrapent les extrémités de ses ailes – à la main – pour éviter qu’il ne se couche sur le flanc ; une manœuvre entraînée à de nombreuses reprises à Payerne, ou le HB-SIA est basé.
Fatigué mais en pleine forme, le pilote André Borschberg s’est péniblement extrait de l’étroit cockpit en étirant ses membres engourdis avant de raconter à tous les micros tendus vers lui à quel point il était content d’atterrir à l’aéroport du Bourget au terme d’un vol serein et splendide, d’autant plus que celui-ci fait suite à une tentative avortée samedi passé.
Visiblement ému, Bertrand Piccard, le Président et co-fondateur de Solar Impulse, a tenu à rappeler que cela fait 102 ans que le Salon du Bourget présente des prototypes révolutionnaires au public, et qu’aujourd’hui, c’est une grande satisfaction pour Solar Impulse d’y être accueilli en tant qu’invité spécial ; c’est un magnifique symbole pour une aviation qui doit impérativement s’orienter vers des solutions moins polluantes.
La distance qui sépare l’aéroport de Zaventem (Bruxelles) de celui de Paris – Le Bourget est de 158 milles, soit 293 kilomètres. Une distance relativement courte, que le HB-SIA a franchi en quelques heures ; or, André Borschberg a par la suite dû patienter jusqu’à 21h00 en raison notamment du trafic aérien et de la météo. Il l’a fait sereinement, slalomant entre les formations nuageuses avant de mettre enfin le cap sur la piste no 21.
C’est désormais un nouveau chapitre qui s’ouvre : celui du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, où Solar Impulse sera présenté aux côtés des géants mondiaux de l’aviation. Solar Impulse est le premier avion sans carburant de l’histoire capable de voler de jour comme de nuit, et le symbole d’une ère nouvelle.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
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