jeudi 16 juin 2011

Guillaume Sellier nommé directeur du parc national de Port-Cros


Par arrêté de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement en date du 10 mai 2011, M. Guillaume SELLIER, administrateur en chef des affaires maritimes, est nommé directeur de l’Etablissement public du Parc national de Port-Cros à compter du 1er juillet 2011. (Arrêté du 10 mai 2011 # NOR DEVL1109785A)
Agé de 44 ans cet officier de la marine a été formé à l'école d'administration des affaires affaires maritimes de Bordeaux. Il est diplômé de l'institut d'études politiques de Grenoble et de l'université Grenoble I Joseph Fourier (sciences technologiques et physique).
Ses précédentes missions lui ont permis d'exprimer son souci de concilier des objectifs multiples, lors de la mise en oeuvre des politiques relatives à la navigation, à la pêche maritime, à la gestion des affaires portuaires, à la protection des espaces maritimes et littoraux, à la gestion du domaine public maritime ainsi qu’à la sauvegarde de la qualité de l’eau, de la faune et de la flore.
C'est un homme de concertation, habitué à travailler en lien avec les élus, les usagers et les autres administrations sous l'autorité du préfet de région, du préfet de département et du préfet maritime.
Sa volonté de soutenir les actions de développement durable s'est pleinement exprimée dans des contextes pluridisciplinaires . Il a déjà collaboré avec les équipe du parc national de Port-Cros, notamment lors de la mise en place des sites Natura 2000 littoraux et Natura 2000 en Mer, sur l'île de Porquerolles. Il a également mis en place depuis 2008 une coordination des polices en mer dont le volet environnement maritime a été lancé le 1er janvier 2010.
Sa connaissance du contexte technique, juridique, socioprofessionnel et politique liée aux questions maritimes et littorales, son intérêt pour les problématiques d’environnement, de développement durable et d’urbanisme seront autant d'atouts appréciés par ses futurs collaborateurs et partenaires.

mercredi 15 juin 2011

La Baie de Somme devient Grand site de France

C’est l’une des plus grandes zones humides de France, inscrite dans le réseau européen Natura 2000 et reconnue à l’échelle internationale par la Convention de Ramsar, qui accueille des milliers d’oiseaux sédentaires ou lors de leur escale migratoire. Mais c’est aussi un ensemble de paysages variés qui englobe deux grands sites classés sur plus de 12 000 hectares, pour moitié terrestres et pour moitié maritimes : le massif dunaire du Marquenterre au nord de la baie, la Pointe du Hourdel et le cap Hornu au sud. Le territoire concerné par le label est plus vaste : il s’étend sur les 25 communes qui participent au projet du Grand Site de France, sur une superficie d’environ 20 000 hectares.
Le tourisme de nature s’y est fortement développé au cours de la dernière décennie, avec un public nombreux venu du nord de l’Europe et de la région parisienne. Les visiteurs sont particulièrement attirés par la richesse écologique -en particulier la colonie de phoques veaux marins que l’on peut observer à la pointe du Hourdel- mais aussi par la réserve naturelle de la Baie de Somme et le Parc du Marquenterre, ou les possibilités qu’offre la découverte de la nature accompagnée par des guides spécialisés.
Bientôt destination « écomobile », la Baie de Somme peut être parcourue sans voiture : à vélo grâce à un réseau de voies cyclables de 200 km, et en train à bord d’une micheline à vapeur qui emmène les voyageurs aux deux extrémités de la baie d’avril à septembre.
Les collectivités territoriales et l’Etat unissent leurs efforts depuis près de trente ans pour restaurer le site, le préserver des aléas des tempêtes ou prévenir son envasement. Ils assurent la conservation de zones humides particulièrement fragiles, mais s’attachent aussi à maintenir des activités traditionnelles vivantes telles que les moules de bouchot ou l’élevage ovin. C’est pour reconnaître la qualité de cette gestion au sens d’un développement durable que le label a été attribué au Syndicat mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard, qui anime le projet avec l’appui de la Région Picardie, du Département de la Somme, du Conservatoire du Littoral et des services de l’Etat.
Le label Grand site de France est désormais inscrit au code de l’environnement, depuis l’adoption de la loi « Grenelle 2 » du 12 juillet 2010. Il reconnaît à la fois la grande valeur patrimoniale du site, la qualité de son entretien et l’intérêt du projet de préservation, de gestion et de mise en valeur proposé pour l’avenir.
Neuf sites autres ont été labellisés Grand Site de France depuis 2004 : l’Aven d’Orgnac, la Sainte-Victoire, la Pointe du Raz, le Pont du Gard, Bibracte Mont-Beuvray, le Puy de Dôme, le Marais Poitevin, Saint-Guilhem-le-Désert, Gorges de l’Hérault et les Deux Caps Gris-Nez Blanc-Nez.

L’avion solaire a atterri au Bourget

L’avion solaire HB-SIA, piloté par André Borschberg, a atterri dans la capitale au surnom symbolique et prémonitoire : Paris, la Ville Lumière, à 21 heures 15, au terme d’un vol de 16 heures 05 minutes.
Approche parfaite, majestueuse et silencieuse ; le HB-SIA a touché le sol en douceur, et lentement roulé en ralentissant progressivement jusqu’à ce que les membres de l’équipe à terre n’attrapent les extrémités de ses ailes – à la main – pour éviter qu’il ne se couche sur le flanc ; une manœuvre entraînée à de nombreuses reprises à Payerne, ou le HB-SIA est basé.
Fatigué mais en pleine forme, le pilote André Borschberg s’est péniblement extrait de l’étroit cockpit en étirant ses membres engourdis avant de raconter à tous les micros tendus vers lui à quel point il était content d’atterrir à l’aéroport du Bourget au terme d’un vol serein et splendide, d’autant plus que celui-ci fait suite à une tentative avortée samedi passé.
Visiblement ému, Bertrand Piccard, le Président et co-fondateur de Solar Impulse, a tenu à rappeler que cela fait 102 ans que le Salon du Bourget présente des prototypes révolutionnaires au public, et qu’aujourd’hui, c’est une grande satisfaction pour Solar Impulse d’y être accueilli en tant qu’invité spécial ; c’est un magnifique symbole pour une aviation qui doit impérativement s’orienter vers des solutions moins polluantes.
La distance qui sépare l’aéroport de Zaventem (Bruxelles) de celui de Paris – Le Bourget est de 158 milles, soit 293 kilomètres. Une distance relativement courte, que le HB-SIA a franchi en quelques heures ; or, André Borschberg a par la suite dû patienter jusqu’à 21h00 en raison notamment du trafic aérien et de la météo. Il l’a fait sereinement, slalomant entre les formations nuageuses avant de mettre enfin le cap sur la piste no 21.
C’est désormais un nouveau chapitre qui s’ouvre : celui du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, où Solar Impulse sera présenté aux côtés des géants mondiaux de l’aviation. Solar Impulse est le premier avion sans carburant de l’histoire capable de voler de jour comme de nuit, et le symbole d’une ère nouvelle.

Les fleuristes, victimes ignorées des pesticides : « Si l’on m’avait mise en garde, ma fille serait encore là »

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