vendredi 30 avril 2010

Sauver les grenouilles de la disparition ?

"Seule une petite proportion du grand public a pris conscience que les amphibiens sont en train de disparaître, et les efforts menés pour leur conservation ne peuvent pas réussir si la population n'est pas informée. Afin de mieux faire connaître cette situation critique, la communauté scientifique a fixé au 30 avril 2010 la Journée pour le sauvetage des grenouilles", peut-on lire sur le site Internet californien de l'ONG Save the frogs, qui espère donner à ce rendez-vous annuel une envergure internationale.

Pourquoi voler au secours des grenouilles, quand tant d'autres espèces sont menacées ? Parce que la classe des amphibiens, qu'elles représentent avec crapauds, salamandres et tritons, figure parmi les plus fragilisées par l'érosion de la biodiversité.

mercredi 28 avril 2010

Plus d'un million de kilomètres carrés de forêts ont disparu entre 2000 et 2005

Le couvert forestier mondial a diminué de 3,1 % entre 2000 et 2005, les forêts boréales ayant compté pour environ un tiers de cette perte, suivies par les zones forestières tropicales humides, selon une étude publiée lundi 26 avril dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) et fondée sur des observations satellitaires.

mardi 27 avril 2010

Un traitement anti-migraine adapté aux risques cardiovasculaires

Un médicament en étape finale de développement, le Telcagepant, permettrait de soulager les douleurs causées par la migraine sans provoquer de contraction des vaisseaux sanguins, selon un article publié dans la revue médicale The Lancet ce jeudi 22 avril. Ce traitement serait ainsi adapté aux patients concernés par des maladies cardiovasculaires. L'article évoque également la découverte d'effets contre la migraine du Topiramate, généralement utilisé contre les crises d'épilepsie.
Les composés du Telcagepant exercent des effets en bloquant les récepteurs du peptide alternatif du gène d'une hormone baptisée calcitonine à plusieurs endroits dans les nerfs trijumeaux et le système nerveux central. Ces effets génèrent l'interruption du processus métabolique à l'origine de la douleur.
Le "plus" de ce nouveau traitement réside dans le fait qu'il ne provoque aucune contraction des vaisseaux sanguins, contrairement à de nombreux médicaments anti-migraine présents sur le marché. Le traitement est ainsi autant adapté aux personnes migraineuses qui sont également touchées par des maladies cardiovasculaires qu'à la population générale.
A noter, le Telcagepant peut causer quelques effets indésirables tels que des vertiges, des nausées, de la fatigue ou encore de la somnolence.
Le Professeur Lars Edvinsson de l'University Hospital de Lund (Suède) et le Docteur Mattias Linde de la Norwegian University of Science and Technology, co-auteurs de l'article, font également état des effets positifs sur la migraine du Topiramate, un antiépileptique utilisé dans de nombreux pays. Selon les auteurs, l'avancée la plus importante dans la prévention de la migraine reste la récente introduction du Topiramate. Cet antiépileptique serait efficace contre la migraine car les deux maladies "partagent plusieurs mécanismes pathogènes".
Néanmoins, le Topiramate pourrait être à l'origine d'une perte de poids chez certains patients. Des essais cliniques ont mis en évidence une perte de poids moyenne de 2,5 kilos avec environ 10% des patients qui ont perdu plus de 10% de leur poids corporel initial.

jeudi 8 avril 2010

Gyre océanique et concentration de débris


Un gyre océanique est un gigantesque tourbillon d'eau océanique formé d'un ensemble de courants marins. Les gyres sont provoqués par la force de Coriolis.

Le Gyre suptropical du Pacifique nord, appelé aussi gyre du Pacifique Nord
Il comprend la majeur partie de l'Océan Pacifique nord. Il est situé entre l'équateur et la latitude 50° N. Le gyre du Pacifique nord tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et comporte quatre courants principaux : le courant du Pacifique nord au nord, le courant de Californie à l'est, le courant équatorial nord au sud, et le courant de Kuroshio à l'ouest. Une accumulation de débris d'origine humaine, appelée plaque de déchets du Pacifique nord s'amasse à l'intérieur du gyre.

Lignes de très haute tension : l'Afsset appelle à la prudence

Dans un avis rendu mardi 6 avril, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) rappelle que "des études scientifiques montrent une association statistique entre l'exposition aux champs électromagnétiques produits par les lignes de très haute tension et des leucémies infantiles". Cependant "aucun mécanisme d'action n'a pu être décrit et aucun lien de cause à effet n'a non plus été clairement identifié", précise l'Afsset. Les champs électromagnétiques d'extrêmement basses fréquences émis par les lignes de très haute tension et les appareils électriques ont été classés "cancérogènes possibles pour l'homme" en 2002. L'Agence appelle au renforcement de "la recherche sur les causes possibles des leucémies infantiles". Tout en estimant qu'il n'y a pas lieu de modifier les valeurs limites d'exposition actuelles, l'Afsset "recommande de ne pas installer ou aménager de nouveaux établissements accueillant des enfants (écoles, crèches...) à proximité immédiate des lignes à très haute tension et de ne pas implanter de nouvelles lignes au-dessus de tels établissements".

vendredi 2 avril 2010

410 chercheurs demandent la tête d'Allègre à Pécresse

Quelque 400 chercheurs ont adressé un courrier à la ministre de la Recherche Valérie Pécresse lui demandant d'exprimer publiquement sa "confiance" dans leurs travaux sur le climat face aux "affirmations péremptoires" de Claude Allègre sur le sujet. Dans l'entourage de la ministre, on indique que, suite à ce courrier, Valérie Pécresse "a exprimé sa confiance à la communauté des climatologues".

Le spectre du “peak oil” est-il sur nous ?

Le patron de la prospective au département américain de l’énergie dit qu’il est possible que la production mondiale de pétrole et de ses substituts décline à partir de l’an prochain.
Et alors ? Oh, trois fois rien. S’il y a une matière première dont l’humanité technologique ne sait pas se passer, c’est le pétrole.
D’après l’enquête publiée ici le 23 mars [version anglaise], Glen Sweetnam, directeur de la division internationale, économique et des gaz à effet de serre de l’Administration de l’information sur l’énergie à Washington, avance six faits qui sont à mon sens terriblement lourds de conséquences :
2- “il existe une chance pour que nous fassions l’expérience d’un déclin” de la production mondiale de carburants liquides entre 2011 et 2015 ;
3- l’industrie pétrolière semble cruellement manquer de nouveaux projets d’extraction pétrolière capables de compenser un déclin amorcé ou imminent des plus grandes régions pétrolifères historiques ;
4- afin de compenser ce déclin, il faudrait trouver d’ici à 2015 (mais où ?) l’équivalent de la production de l’Arabie Saoudite, 1er producteur mondial ;
5- la distillation d’agrocarburants (qui accaparerait déjà un quart de la production américaine de céréales, ndlr) est en passe de devenir vitale face aux besoins de l’économie américaine et mondiale ;
6- il devient logiquement indispensable d’aller forer dans l’océan Arctique (dont l’accès à l’industrie se libère grâce à la fonte de la banquise provoquée par le réchauffement climatique, lui-même généré par les émissions de CO2 induites par notre addiction au pétrole, ndlr).

Les fleuristes, victimes ignorées des pesticides : « Si l’on m’avait mise en garde, ma fille serait encore là »

  Dès 2017, des tests menés par  60 millions de consommateurs  sur des roses commercialisées par dix grandes enseignes en France révélaient ...