Une étude publiée dans la revue International Journal of Biological Sciences démontre la toxicité de trois maïs génétiquement modifiés du semencier américain Monsanto, a annoncé vendredi 11 décembre le Comité de recherche et d'information indépendant sur le génie génétique (Criigen, basé à Caen), qui a participé à cette étude.
"Nous avons prouvé pour la première fois au monde que ces OGM n'étaient pas sains, ni suffisamment corrects pour être commercialisés. […] A chaque fois, pour les trois OGM, les reins et le foie, qui sont les principaux organes réagissant lors d'une intoxication alimentaire chimique, ont des problèmes", a indiqué Gilles-Eric Séralini, expert membre de la Commission pour la réévaluation des biotechnologies, créée en 2008 par l'UE.
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
mardi 22 décembre 2009
vendredi 18 décembre 2009
C'est toujours pas jojo pour le mérou
La situation semble toujours critique. Seulement neuf mérous ont été comptés cette année sur nos côtes, selon le dernier pointage organisé par la commission de biologie de la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESS), le Groupement d'intérêt public des calanques et l'Office de la mer. Ce recensement non-scientifique a réuni en septembre 45 plongeurs de cinq clubs de la région pour des observations autour de l'île Maïre, de Tiboulen et de Riou. Si la météo n'a permis, cette fois-ci, d'effectuer qu'une demi-journée de plongée, l'an dernier le temps avait rendu le recensement impossible. Le dernier comptage remontait donc à 2007, où 72 mérous avaient été observés.
Au-delà du côté aléatoire de ces recensements, le mérou reste toujours trop rare sur nos côtes. Il y trouverait pourtant un terrain potentiellement favorable. « Les calanques réunissent toutes les conditions nécessaires : un environnement idéal, fait de roches, le passage de forts courants d'eaux froides prisées par les mérous, toute la nourriture nécessaire et un dérangement minimum », note Eric Charbonnel, biologiste au Parc marin de la Côte Bleue. « De plus, dans l'ensemble, les gens ont acquis que c'était une espèce protégée : les pêcheurs les remettent à l'eau ou les transportent vers la réserve de Carry », souligne Henri Mennella, de la FFESS. Pour le biologiste, les calanques pourraient même accueillir, en 2030, « autant de mérous qu'à Port-Cros ». La barre est haute : l'an dernier, 565 mérous avaient été recensés à l'initiative du Parc national de Port-Cros autour de l'île varoise, contre 44 dans les calanques en 2007. A Port-Cros, la population a été multipliée par six en quinze ans. La raison : le mérou attire le mérou. « Il y a un facteur attractif de la communauté, note Henri Mennella. Les mérous aiment vivre ensemble, ils vont là où leur espèce est installée. »
Si, pour l'instant, une augmentation sensible des effectifs n'a toujours pas été relevée vers Marseille, c'est qu'outre la pollution, la méthode de comptage laisse à désirer. « On ne sait pas ce que les scientifiques veulent, reconnaît Henri Mennella. Il faudrait établir des protocoles et organiser le recueil des données. » Les passionnés ont un an pour améliorer la méthode, le prochain recensement étant prévu pour septembre 2010. W
Au-delà du côté aléatoire de ces recensements, le mérou reste toujours trop rare sur nos côtes. Il y trouverait pourtant un terrain potentiellement favorable. « Les calanques réunissent toutes les conditions nécessaires : un environnement idéal, fait de roches, le passage de forts courants d'eaux froides prisées par les mérous, toute la nourriture nécessaire et un dérangement minimum », note Eric Charbonnel, biologiste au Parc marin de la Côte Bleue. « De plus, dans l'ensemble, les gens ont acquis que c'était une espèce protégée : les pêcheurs les remettent à l'eau ou les transportent vers la réserve de Carry », souligne Henri Mennella, de la FFESS. Pour le biologiste, les calanques pourraient même accueillir, en 2030, « autant de mérous qu'à Port-Cros ». La barre est haute : l'an dernier, 565 mérous avaient été recensés à l'initiative du Parc national de Port-Cros autour de l'île varoise, contre 44 dans les calanques en 2007. A Port-Cros, la population a été multipliée par six en quinze ans. La raison : le mérou attire le mérou. « Il y a un facteur attractif de la communauté, note Henri Mennella. Les mérous aiment vivre ensemble, ils vont là où leur espèce est installée. »
Si, pour l'instant, une augmentation sensible des effectifs n'a toujours pas été relevée vers Marseille, c'est qu'outre la pollution, la méthode de comptage laisse à désirer. « On ne sait pas ce que les scientifiques veulent, reconnaît Henri Mennella. Il faudrait établir des protocoles et organiser le recueil des données. » Les passionnés ont un an pour améliorer la méthode, le prochain recensement étant prévu pour septembre 2010. W
lundi 14 décembre 2009
La trame verte et bleue : un gadget ou un outil fort ?
Alors que les travaux du comité opérationnel Trame Verte et Bleue (TVB), mis en place à la suite du Grenelle, approchent de leur fin, la trame fait débat.
(loi Grenelle 1, votée à la quasi unanimité par le Parlement).
Serge Urbano, vice-président de FNE, souligne : « la TVB est bien un outil novateur d’intérêt général tourné vers l’avenir à travers un nouveau regard porté à l’aménagement du territoire. Elle permettra d’intégrer la prise en compte de la biodiversité dans les territoires, via la constitution de continuités écologiques, c’est-à-dire d’espaces « réservoir de biodiversité » et ce qui les relie. La TVB, ce n’est pas seulement des corridors pour les grands mammifères ».
Pour Christophe Aubel, directeur de la Ligue ROC : « la question à poser n’est pas "la TVB est-elle opposable ?", la vraie question est de savoir si l’on veut se doter d’un outil permettant de répondre au défi majeur qui est devant nous : l’érosion du vivant, qui menace notre avenir. Suivant la réponse apportée, on fait un gadget ou un outil fort ! »
Le législateur ne s’y est pas trompé en indiquant que la TVB vise à stopper l’érosion de la biodiversité.
Les conséquences sont alors simples : elle doit avoir le poids juridique qui convient et bénéficier des moyens financiers suffisants pour sa définition et sa mise en œuvre.
Or, le projet de loi Grenelle 2 n’est pas encore en adéquation avec l’engagement du Grenelle sur la question de l’opposabilité aux grandes infrastructures. Surtout, le discours de plus en plus souvent entendu, selon lequel la TVB sera faite à moyens juridiques et financiers constants, est inacceptable au vu de l’enjeu.
Nos associations portent des propositions concrètes permettant d’intégrer la TVB dans le droit de l’urbanisme et pour inventer de nouveaux financements. Elles attendent avec impatience que ces deux chantiers soient enfin réellement ouverts et ce, avec l’ensemble des acteurs, puisque depuis le groupe 2 du Grenelle, nous avons toujours pris soin d’avancer dans le dialogue. La mobilisation de tous reste un point clef. Rappelons que c’est à notre initiative que seront instaurés des comités nationaux et régionaux TVB associant toutes les parties prenantes.
A la veille de 2010, année internationale de la biodiversités FNE et la Ligue ROC en appellent à la responsabilité de tous et en tout premier lieu à celle de l’Etat.
(loi Grenelle 1, votée à la quasi unanimité par le Parlement).
Serge Urbano, vice-président de FNE, souligne : « la TVB est bien un outil novateur d’intérêt général tourné vers l’avenir à travers un nouveau regard porté à l’aménagement du territoire. Elle permettra d’intégrer la prise en compte de la biodiversité dans les territoires, via la constitution de continuités écologiques, c’est-à-dire d’espaces « réservoir de biodiversité » et ce qui les relie. La TVB, ce n’est pas seulement des corridors pour les grands mammifères ».
Pour Christophe Aubel, directeur de la Ligue ROC : « la question à poser n’est pas "la TVB est-elle opposable ?", la vraie question est de savoir si l’on veut se doter d’un outil permettant de répondre au défi majeur qui est devant nous : l’érosion du vivant, qui menace notre avenir. Suivant la réponse apportée, on fait un gadget ou un outil fort ! »
Le législateur ne s’y est pas trompé en indiquant que la TVB vise à stopper l’érosion de la biodiversité.
Les conséquences sont alors simples : elle doit avoir le poids juridique qui convient et bénéficier des moyens financiers suffisants pour sa définition et sa mise en œuvre.
Or, le projet de loi Grenelle 2 n’est pas encore en adéquation avec l’engagement du Grenelle sur la question de l’opposabilité aux grandes infrastructures. Surtout, le discours de plus en plus souvent entendu, selon lequel la TVB sera faite à moyens juridiques et financiers constants, est inacceptable au vu de l’enjeu.
Nos associations portent des propositions concrètes permettant d’intégrer la TVB dans le droit de l’urbanisme et pour inventer de nouveaux financements. Elles attendent avec impatience que ces deux chantiers soient enfin réellement ouverts et ce, avec l’ensemble des acteurs, puisque depuis le groupe 2 du Grenelle, nous avons toujours pris soin d’avancer dans le dialogue. La mobilisation de tous reste un point clef. Rappelons que c’est à notre initiative que seront instaurés des comités nationaux et régionaux TVB associant toutes les parties prenantes.
A la veille de 2010, année internationale de la biodiversités FNE et la Ligue ROC en appellent à la responsabilité de tous et en tout premier lieu à celle de l’Etat.
mercredi 2 décembre 2009
Prolifération des algues vertes : l'Etat plus durement condamné en appel
La cour administrative d'appel de Nantes a augmenté, mardi 1er décembre, les indemnités que devra payer l'Etat pour la prolifération des algues vertes en Bretagne, attribuant notamment la somme de 15 000 euros à l'association Eau et Rivières de Bretagne, contre 2 000 euros en première instance.
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Les sommes à verser aux associations "Halte aux marées vertes" et "Sauvegarde du Tregor" ont été portées à 3 000 euros chacune contre un euro précédemment. L'association "De la source à la mer" bénéficiera elle aussi d'une somme de 3 000 euros.
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