En vingt ans, la population a diminué de 10% environ. Les espèces des zones rurales paient le plus lourd tribut.
La France a perdu en moyenne 10 % de ses oiseaux communs entre 1989 et 2008. Ces chiffres cachent toutefois une grande disparité selon les milieux et les espèces, ont expliqué hier les scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), qui pilotent le programme de comptage des oiseaux communs en France. En effet, on trouve des espèces comme le pigeon ramier, l'étourneau ou la mésange charbonnière dont les populations augmentent et profitent de l'emprise grandissante de l'homme sur les milieux. Alors qu'à l'inverse, des espèces comme l'alouette des champs ou la perdrix grise, pénalisées par l'agriculture intensive, sont en constante régression. Même chose pour des oiseaux forestiers comme le bouvreuil ou des espèces qui nichaient sous les linteaux des bâtiments comme l'hirondelle des fenêtres.
On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. Le Petit Prince (1943) de Antoine de Saint-Exupéry
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Guerre en Ukraine : l'Europe et la trahison américaine
Ce n'est pas un plan de paix, mais les préparatifs d'une offensive russe décisive que propose Trump à l'Ukraine. L'Europe re...
-
Pesticides, virus, agriculture intensive, de multiples causes concourent au déclin des abeilles mais chaque pays a tendance à privilégier sa...
-
Le 10 janvier 2025, une nouvelle étape dramatique de la crise climatique a été atteinte. Les 1 % les plus riches de la planète, responsabl...
-
ENVIRONNEMENT - La Planète bleue est gravement malade. Le niveau d’acidification des océans , qui regroupent 97 % de l’eau sur Terre...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire