mardi 30 avril 2019

Le moustique tigre s’est implanté sur plus de la moitié du territoire

Originaire d’Asie, il s’est installé dans les Alpes-Maritimes en 2004 et s’est « développé rapidement » depuis, jusqu’à atteindre la moitié du territoire.
Le moustique tigre, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue, le chikungunya et le zika, poursuit sa progression en France : il est désormais implanté dans plus de la moitié des départements, dont Paris, avertissent les autorités sanitaires.
L’insecte était « durablement installé » dans 51 départements en 2018 contre 42 un an plus tôt, a indiqué le ministère de la santé vendredi 26 avril, dans son point annuel sur l’implantation du moustique tigre.
La capitale, jusqu’ici épargnée, fait désormais partie des zones où le moustique est « implanté et actif », tout comme la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et l’Essonne. Sur les huit départements d’Ile-de-France, seul le Val-d’Oise est encore vierge de la présence de cet insecte, qui a été « détecté sporadiquement » dans les Yvelines. Les autres nouvelles terres de conquête du moustique tigre sont la Charente-Maritime, la Côte-d’Or, la Loire, la Nièvre et le Puy-de-Dôme.


Un portail en ligne (www.signalement-moustique.fr) ainsi qu’une application mobile, IMoustique (disponible sur l’AppStore et Google Play), permettent de signaler aux autorités les moustiques tigres.
Lire aussi L’épidémie de Zika se propage « de manière explosive », selon l’OMS

Arrivé en 2004 dans les Alpes-Maritimes

Originaire d’Asie, le moustique tigre, ou Aedes albopictus, s’est installé dans les Alpes-Maritimes en 2004 et s’est « développé rapidement » depuis, rappelle le ministère, qui utilise les données des opérateurs publics de démoustication pour suivre son implantation.
Le moustique tigre est essentiellement urbain et aime les lieux habités par l’homme. « Une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de s’en débarrasser », observent les autorités.
Le réchauffement climatique et la multiplication des échanges internationaux favorisent l’expansion du territoire de cet insecte et des virus qu’il véhicule, soulignent les experts.
La seule présence du moustique n’entraîne pas nécessairement l’apparition des maladies dont il est vecteur. La transmission se fait lorsqu’un moustique tigre « sain » pique une personne contaminée lors d’un séjour hors de France métropolitaine. L’insecte devient alors porteur du virus et peut le transmettre à une personne saine n’ayant pas séjourné hors du territoire.

Les fleuristes, victimes ignorées des pesticides : « Si l’on m’avait mise en garde, ma fille serait encore là »

  Dès 2017, des tests menés par  60 millions de consommateurs  sur des roses commercialisées par dix grandes enseignes en France révélaient ...