Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
mardi 22 mars 2016
En février 2016, des températures sans précédent
INCROYABLE. Les annonces de records de
température s'enchaînent les unes après les autres. La dernière en date
concerne le mois de février 2016, et elle est assez terrifiante. Non
seulement il s'agit du mois le plus chaud depuis 136 ans que l'on mesure
les températures selon l'Institut Goddard de la Nasa, mais en plus
l'écart des températures à la normale n'a jamais été aussi élevé. En
effet, pour la première fois, l'écart à la moyenne des températures
mondiales enregistrées entre 1951 et 1980 atteint 1,35°C. Soit un demi
degré de plus que le précédent record de température, atteint en février
1998. L'écart à la moyenne n'était alors "que" de 0,88 °C. Sur son site,
la Nasa précise que ces températures anormalement élevées,
mesurées dans près de 6300 stations de mesure partout dans le monde,
ainsi que par des navires et des bouées instrumentées, ont été
constatées presque partout. L'Asie, l'Amérique du Nord et l'Arctique
sont les zones dans lesquelles il a fait le plus chaud. Seul le
Kamtchatka et une petite portion de l'Asie du sud est ont connu des
températures plus fraîches que de coutume.
Les grands dauphins experts de la cuisine aux fruits de mer
La préparation des aliments n’est pas l’apanage de l’Homme. Il existe de
nombreux comportements dans la nature à même d’entrer dans cette
catégorie. Le raton laveur, par exemple, s’en va tremper sa nourriture
dans un point d’eau pour la ramollir. La loutre fait usage d’outils,
deux pierres qui servent de marteau et d’enclume, pour casser ses
coquillages. Encore plus subtils, certain corbeaux lâchent leurs noix les plus dures sur des passages piétons. Ils profitent ensuite du trafic pour briser la coquille et retournent consommer ce qui reste une fois le feu passé au rouge. Au court d'un récente expérience,
les chimpanzés avaient manifestés un goût prononcé pour les aliments
cuits ainsi que la capacité à les préparer. Mais d’après une étude
publiée dans l’Australian Journal of Zoology,
les dauphins portent ce genre de pratique à un tout autre niveau. Une
fois n’est pas coutume, ce n’est pas tant en terme d’ingéniosité que les
cétacés impressionnent mais plutôt de complexité. Pour consommer des
seiches géantes, les dauphins passent par pas moins de 6 étapes. "Dans
un premier temps, ils capturent la seiche et la ramènent en surface
(1), ils séparent ensuite la tête du reste du corps (2) puis vident
l’animal de son encre (3).", détaillent les chercheurs. "Après
avoir positionné leurs rostres sur la partie inférieure de la proie (4),
ils arrachent l’os de seiche (5) et finissent par manger la chaire
restante à la surface (6)." Une véritable recette de cuisine.
Un comportement dont la complexité est encore renforcée lorsque qu’on considère qu’il est propre à une seule et même population. En effet, ces dauphins ont été observés au large de Bunbury, au sud-ouest de l’Australie, mais de précédentes études mettent en évidence des techniques différentes dans d'autres endroits. Les auteurs citent notamment le cas de groupes qui ne consomment que la tête de la seiche. D’autres la plaquent sur le fond pour la frapper de leurs rostres (retirant ainsi l’encre) avant de la traîner sur le sable pour éjecter l’os. Différents procédés liés à des populations éloignées géographiquement. Difficile de ne pas y voir un nouvel exemple du phénomène de transmission déjà observé chez les dauphins. En effet, les scientifiques étaient remonté à une unique ancêtre commune pour expliquer l’apparition d’une technique singulière chez les femelles d’un groupe, consistant à porter une éponge sur son rostre pour le protéger.
Un comportement dont la complexité est encore renforcée lorsque qu’on considère qu’il est propre à une seule et même population. En effet, ces dauphins ont été observés au large de Bunbury, au sud-ouest de l’Australie, mais de précédentes études mettent en évidence des techniques différentes dans d'autres endroits. Les auteurs citent notamment le cas de groupes qui ne consomment que la tête de la seiche. D’autres la plaquent sur le fond pour la frapper de leurs rostres (retirant ainsi l’encre) avant de la traîner sur le sable pour éjecter l’os. Différents procédés liés à des populations éloignées géographiquement. Difficile de ne pas y voir un nouvel exemple du phénomène de transmission déjà observé chez les dauphins. En effet, les scientifiques étaient remonté à une unique ancêtre commune pour expliquer l’apparition d’une technique singulière chez les femelles d’un groupe, consistant à porter une éponge sur son rostre pour le protéger.
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