Un rapport de chercheurs américains
publié dimanche souligne qu’à + 2 °C, le niveau des mers continuera à
s’élever, pour couvrir des territoires aujourd’hui peuplés de
280 millions de personnes. A + 4 °C, le phénomène concernerait plus de
600 millions d’habitants, pointe l’étude de l’institut de recherche Climate Central, publiée à trois semaines de la conférence sur le climat de Paris, la COP21.
« Un réchauffement de + 2 °C représente une menace pour l’existence à long terme de nombreuses grandes villes et régions côtières », souligne Ben Strauss, l’un des auteurs. Mais les mesures prises pour réduire rapidement et drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, qui dérèglent le climat et persistent dans l’atmosphère, feront malgré tout une différence : « Nous avons encore devant nous un vaste éventail de choix », ajoute le chercheur.
Deux cents ans ou deux mille, il est difficile d’estimer la vitesse à laquelle la mer va monter, souligne l’étude. En tout cas, si les émissions continuent sur leur lancée, entraînant un réchauffement de + 4 °C, le niveau des océans gagnera 8,9 m (chiffre médian), avance le rapport. Avec un réchauffement à + 3 °C, qui est la trajectoire tracée par les promesses actuelles des Etats pour freiner les émissions, les mers monteraient de 6,4 m, couvrant des zones de plus de 400 millions d’habitants aujourd’hui.
« Un réchauffement de + 2 °C représente une menace pour l’existence à long terme de nombreuses grandes villes et régions côtières », souligne Ben Strauss, l’un des auteurs. Mais les mesures prises pour réduire rapidement et drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, qui dérèglent le climat et persistent dans l’atmosphère, feront malgré tout une différence : « Nous avons encore devant nous un vaste éventail de choix », ajoute le chercheur.
Deux cents ans ou deux mille, il est difficile d’estimer la vitesse à laquelle la mer va monter, souligne l’étude. En tout cas, si les émissions continuent sur leur lancée, entraînant un réchauffement de + 4 °C, le niveau des océans gagnera 8,9 m (chiffre médian), avance le rapport. Avec un réchauffement à + 3 °C, qui est la trajectoire tracée par les promesses actuelles des Etats pour freiner les émissions, les mers monteraient de 6,4 m, couvrant des zones de plus de 400 millions d’habitants aujourd’hui.
A + 2 °C, la mer gagne 4,7 m (3 à
6,3 m), et on passe à environ deux fois moins de personnes affectées. A +
1,5 °C maximum, objectif réclamé par les pays les plus vulnérables
comme les petits Etats insulaires, l’élévation reste à 2,9 m et encore
moitié moins de population concernée (137 millions).
Parmi les autres pays particulièrement affectés : Inde, Bangladesh, Vietnam, Indonésie, Japon, Etats-Unis, Philippines, Egypte, Brésil, Thaïlande, Birmanie, Pays-Bas… Parmi les villes principales, Hongkong, Calcutta, Dacca, Jakarta, Shanghaï, Bombay, Hanoi, Rio, Buenos Aires, New York ou Tokyo.
Un lien sur le site de Climate Central permet de visualiser les impacts pour chaque grande ville côtière. Les projections prennent en compte la dilatation de l’océan quand il se réchauffe, la fonte des glaciers, mais aussi la dégradation des calottes du Groenland et de l’Antarctique, irréversible au-delà d’un certain seuil.
La Chine en première ligne
En termes de population, la Chine serait en première ligne : à + 4 °C, la montée des eaux concernerait un territoire aujourd’hui peuplé de 145 millions de personnes, un chiffre divisé par deux à + 2 °C, selon cette étude, qui ne tient compte ni de l’évolution démographique ni de la construction d’infrastructures comme des digues.Parmi les autres pays particulièrement affectés : Inde, Bangladesh, Vietnam, Indonésie, Japon, Etats-Unis, Philippines, Egypte, Brésil, Thaïlande, Birmanie, Pays-Bas… Parmi les villes principales, Hongkong, Calcutta, Dacca, Jakarta, Shanghaï, Bombay, Hanoi, Rio, Buenos Aires, New York ou Tokyo.
Un lien sur le site de Climate Central permet de visualiser les impacts pour chaque grande ville côtière. Les projections prennent en compte la dilatation de l’océan quand il se réchauffe, la fonte des glaciers, mais aussi la dégradation des calottes du Groenland et de l’Antarctique, irréversible au-delà d’un certain seuil.
Mais les mesures qui devraient être entérinées lors de la COP21 afin de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre feront malgré tout une différence. « Certaines réunions historiques ont dessiné des frontières territoriales, rappelle Ben Strauss. La COP de Paris affectera la frontière globale entre terre et mer. »