lundi 15 août 2011

Erosion de la Biodiversité

Au delà du patrimoine naturel et des services rendus par l'expression de la biodiversité, un exemple de segmentation variétale et un autre d'érosion de la biodiversité portant sur des aliments de consommation courante.

Et une question comment, dans ces conditions, espérer conserver les gênes (et/ou maintenir les capacités d'adaptations des espèces) qui nous intéressent face aux enjeux alimentaires et aux changements climatiques à venir?

Cliquez sur les images pour une meilleure lecture



vendredi 12 août 2011

Un an de lutte contre les algues vertes n'a pas fait reculer le fléau

Un an après le lancement du plan national de lutte contre les algues vertes, l'hécatombe de sangliers sur une plage des Côtes-d'Armor – dans les cadavres desquels se trouvait du gaz dégagé par les algues en décomposition – vient rappeler une fois encore que la dangereuse prolifération de cette flore marine est loin d'être endiguée.
Voici maintenant quarante ans que les premières marées vertes ont été repérées sur le littoral breton. Elles concernent aujourd'hui 109 sites, selon un rapport du Conseil économique, social et environnemental de la région Bretagne . "Vingt ans de politiques anti-algues vertes n'ont pas vraiment démontré leur efficacité", constate Alain Menesguen, scientifique à l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Dernier effort en date : le Plan algues vertes, lancé en février 2010, se concentre sur huit baies prioritaires, alimentées par 23 bassins versants. 3 500 exploitations agricoles sont concernées.
DE LOURDES EXIGENCES POUR LES AGRICULTEURS
Si la mise en œuvre du plan est si ardue, c'est que pour les agriculteurs, les exigences sont élevées. "On sait que nous seront les premiers contributeurs au plan algues vertes", lance Danielle Even. Malgré la conscience d'avoir sa part de solutions à apporter et les efforts déjà consentis, d'autres préoccupations entrent en jeu : "C'est notre responsabilité, aussi, de maintenir la production agricole en Bretagne, de préserver les 40% d'emplois bretons dans ce secteur, de maintenir un niveau de vie décent chez des éleveurs déjà en difficultés financières", estime l'agricultrice.
Au-delà de la difficile transition des agriculteurs bretons, Jean-Paul Guyomarc'h évoque aussi les réticences des fabricants d'engrais azotés, qui voient d'un mauvais oeil la limitation de leurs produits. Et derrière ces lobbys agro-industriels, les intentions ambivalentes du gouvernement. Car à côté du plan national, "depuis juin, deux nouveaux décrets prévoient d'augmenter de 20% les terres agricoles concernées par l'épandage d'effluents d'élevage, qui libère des nitrates, s'indigne M. Guyomarc'h. Il faut arrêter de prendre les Bretons pour des imbéciles."

Les fleuristes, victimes ignorées des pesticides : « Si l’on m’avait mise en garde, ma fille serait encore là »

  Dès 2017, des tests menés par  60 millions de consommateurs  sur des roses commercialisées par dix grandes enseignes en France révélaient ...