Près de sept milliards d’humains sur une planète qui dispose de ressources pour en accueillir durablement, comment en est-on arrivé là ?
Après René Dumont, Yves Cousteau, Claude Lévi-Strauss et quelques autres, une association reprend le flambeau contre la vanité de notre espèce qui s’estime au dessus des lois … de la nature.
http://www.demographie-responsable.org/
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
mardi 5 juillet 2011
vendredi 1 juillet 2011
Méditerranée : la biodiversité menacée malgré les aires protégées
Les aires marines protégées ne suffiront pas à écarter toute menace sur la biodiversité remarquable de la Méditerranée. Voici la conclusion d’une étude internationale impliquant notamment le CNRS, l’IRD, l’Ifremer et l’université de Montpellier 2.
Les aires marines protégées (AMP) ont été développées en Méditerranée à partir des années 1960. Cette mer constitue un “point chaud” de biodiversité : elle représente moins de 1% de la surface des océans du monde, mais abrite 4 à 18% des espèces marines. Or plusieurs menaces se conjuguent: une très forte pression de pêche, une pollution croissante et une température moyenne qui devrait augmenter considérablement lors des prochaines décennies.
Les AMP ne couvrent pour l’heure que 0,4% de la Méditerranée, soit un peu moins de 10000 km2, et ont été créées “sans véritable stratégie à grande échelle”, selon les conclusions de l’étude (d’autres zones protégées existent par ailleurs, comme le sanctuaire marin Pelagos, qui couvre 87500 km2 à lui seul sur les zones française, italienne, monégasque et internationale, et qui vise à protéger notamment baleines, dauphins et tortues). Et si ces aires peuvent s’avérer efficaces pour protéger les poissons, “certaines zones de forte biodiversité en tortues et mammifères marins, localisées notamment en Afrique du Nord et à l’extrémité est du bassin méditerranéen, doivent faire l’objet d’une attention plus particulière” — façon de dire que la situation n’y est guère brillante.
Les chercheurs appellent à augmenter les surfaces protégées en mer Méditerranée afin d’en préserver la richesse : “Ce travail suggère une gestion de la biodiversité qui dépasse le cadre des politiques nationales et les contraintes historiques.”
Les aires marines protégées (AMP) ont été développées en Méditerranée à partir des années 1960. Cette mer constitue un “point chaud” de biodiversité : elle représente moins de 1% de la surface des océans du monde, mais abrite 4 à 18% des espèces marines. Or plusieurs menaces se conjuguent: une très forte pression de pêche, une pollution croissante et une température moyenne qui devrait augmenter considérablement lors des prochaines décennies.
Les AMP ne couvrent pour l’heure que 0,4% de la Méditerranée, soit un peu moins de 10000 km2, et ont été créées “sans véritable stratégie à grande échelle”, selon les conclusions de l’étude (d’autres zones protégées existent par ailleurs, comme le sanctuaire marin Pelagos, qui couvre 87500 km2 à lui seul sur les zones française, italienne, monégasque et internationale, et qui vise à protéger notamment baleines, dauphins et tortues). Et si ces aires peuvent s’avérer efficaces pour protéger les poissons, “certaines zones de forte biodiversité en tortues et mammifères marins, localisées notamment en Afrique du Nord et à l’extrémité est du bassin méditerranéen, doivent faire l’objet d’une attention plus particulière” — façon de dire que la situation n’y est guère brillante.
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