Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
mercredi 30 mars 2011
La plus grande réserve de zones humides d’Europe est créée
L’Autriche, la Slovénie, la Hongrie, la Croatie et la Serbie ont conclu le 26 mars un accord pour créer une réserve naturelle commune, «l’Amazone de l'Europe». C’est au cours d’une réunion informelle des ministres de l'environnement de l'UE qui s’est tenue en Hongrie que les 5 pays d'Europe centrale ont signé l’accord qui leur permettra de gérer une réserve de biosphère de l’Unesco de 800.000 hectares.
L’Observatoire du Bilan Carbone des ménages
Alors que les données actuelles sur le comportement carbone sont déduites d’analyses de niveau macroscopique, l’Observatoire du Bilan Carbone des Ménages réalisé par Ipsos / Logica Business Consulting pour Green Inside a choisi de placer le ménage au cœur de son objet d’enquête. Issues d’une étude réalisée auprès d’un panel de 2000 ménages représentatifs de la population française, les informations récoltées ont permis de scanner les foyers français en matière de transports, de logement et d'alimentation.
L’impact désormais important des voyages en avion sur le bilan carbone des foyers
Le bilan carbone global moyen des ménages mesuré par l’Observatoire se situe aujourd’hui à environ 7 388Kg Co2 par individu. Le poste transport constitue à lui seul plus de la moitié des émissions des foyers (54%, soit 3 972 Kg Co2 par individu), loin devant le logement (30%) et l’alimentation (16%). L’usage des véhicules personnels est à l’origine de la très grande majorité des émissions de C02 au sein du poste transports (79%). Les transports en commun ne comptent que pour 1% d’entre elles. La grande surprise réside dans l’importance des émissions liées à l’avion : elles pèsent aujourd’hui 19% des émissions totales du poste transport. Elles sont cependant très inégalement réparties au sein de la population.
Les 18-24 ans et les plus de 65 ans ont les bilans carbones les plus élevés
Le niveau d’émission des plus jeunes est de 8373 Kg Co2 chez les plus jeunes. Le niveau d’émission atteint son plus bas niveau sur la tranche d’âge 35-44 ans (6028 Kg Co2). Entre la tranche d’âge des 45-54 ans et celle des 55-65 ans, le niveau d’émission augmente en moyenne de 2171 Kg Co2. Auprès des 65 ans et plus, il augmente encore pour atteindre 9092 Kg Co2. L’usage du véhicule individuel chez les plus jeunes et la dimension des logements et des transports loisirs (avion) chez les plus âgés en sont les premières causes.
Une personne vivant seule émet trois fois plus de Co2 qu’une famille nombreuse
Les foyers d’une personne affichent aujourd’hui un bilan carbone très élevé de 10 685 Kg Co2 par individu (contre 7388 Kg Co2 pour l’ensemble de la population) alors qu’il est bien plus bas pour les foyers de 3 et 4 personnes (respectivement 5436 et 4612 Kg Co2 par individu), voire de 5 personnes et plus (3221 Kg Co2). Le fameux troisième enfant n’entraîne ainsi pas une hausse sensible des émissions des ménages.. A l’inverse, les personnes seules représentent 55 % des mauvais bilans carbone (11849 Kg Co2 et plus)
Le type d’agglomération où le bilan carbone est le moins fort : entre 100 000 et 200 000 habitants
Plus la taille de l’agglomération est faible, plus le niveau des émissions de Co2 tend à augmenter : L’impact des usages liés à l’automobile y est légèrement plus important (84% pour les individus habitant dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants contre 82% pour celles de 20 000 à 99 999, 81% pour celles de 100 000 à 199 999 habitants et seulement 72% pour les plus grosses, celles de 200 000 habitants et plus). Le bilan carbone des foyers habitant dans les plus petites catégories d’agglomérations (moins de 20 000 habitants) est le plus élevé : 4352 Kg Co2 contre 3495 Kg Co2 pour celles comprises entre 100 000 et 199 999 habitants. Malgré un impact moindre des usages liés à l’automobile, les plus grosses catégories d’agglomérations affichent aujourd’hui un bilan carbone très légèrement supérieur à celui des agglomérations comprises entre 100 000 et 200 000 habitants, principalement dû l’usage accru de l’avion dans les plus grosses agglomérations.
Les foyers disposant des niveaux de revenus les plus élevés affichent en moyenne les bilans carbones les plus mauvais
La quantité de CO2 est clairement croissante avec le niveau de vie et plus spécifiquement avec la capacité à consommer des loisirs. Le bilan carbone par individu est notablement plus élevé au sein des foyers des cadres supérieurs (8580 Kg Co2 par individu contre 7388 Kg Co2 pour l’ensemble). Ils affichent notamment une nette différence dans le domaine des transports avec des niveaux d’émissions sensiblement plus élevés (5249 Kg Co2 par individu contre 3972 Kg Co2 pour l’ensemble). Les cadres supérieurs et les retraités alourdissent leur bilan carbone par l’usage fréquent de l’avion pour leurs loisirs : 59 % des cadres supérieurs et 40 % des retraités font au moins 1 voyage en avion au cours de l’année. L’avion pèse ainsi 38 % des émissions transport des cadres supérieurs et 31% de celui des 65 ans et plus.
Précarité énergétique : les retraités et les cadres supérieurs à l’abri, les ouvriers et les ménages modestes surexposés.
Les ménages les plus modestes (moins de 1250 euros nets mensuels) ont les bilans carbones les plus faibles par rapport aux autres catégories de revenu. Les ouvriers, sont aussi les plus exposés à la hausse du prix de l’énergie : leur indice de précarité énergétique s’élève à 1089 KgCo2/K€ (ouvriers) contre 704 KgCo2/K€ pour les cadres supérieurs et 663 KgCo2/K€ pour les retraités. On peut lire ici une source d’inégalité carbone majeure : les populations ayant les bilans carbone les plus élevés sont aussi les moins sensibles à l’augmentation du coût de l’énergie.
La sensibilité environnementale individuelle a aujourd’hui encore un impact modéré sur le bilan carbone des foyers
Sur les 16 affirmations qui leur étaient proposées afin de mesurer leur sensibilité aux problématiques environnementales (portant sur l’état de la planète, le réchauffement climatique, l’impact environnemental des produits de consommation, le tri,..), 13 d’entre elles recueillent un assentiment majoritaire. Le lien entre sensibilité environnementale et niveau d’émissions de CO2 est avéré mais reste aujourd’hui encore très modéré. Il y a très peu de différences entre les niveaux d’émissions des personnes ayant une sensibilité « médiocre » et celles ayant une sensibilité « moyenne » (respectivement 7555 et 7479, soit seulement 76 KgCo2 de différences). Les personnes affichant un « bon » niveau de sensibilité environnementale ont certes un meilleur bilan carbone que celles ayant une sensibilité « moyenne » mais là encore, la différence est peu importante (7066 Kg Co2 par individu).
Les actions dans lesquelles les ménages sont les plus prêts à s’investir pour diminuer leur niveau d’émissions de Co2 : d’abord le poste logement
D’abord des gestes et des investissements au sein du poste logement (équipements et énergie). Ils citent en priorité ceux permettant de réduire l’impact environnemental des équipements comme par exemple éteindre les appareils plutôt que de les laisser en veille (39% pourraient s’engager à le faire systématiquement ou presque) ou encore acheter des produits en fonction de leur étiquette énergie (38%). Le potentiel des gestes permettant de diminuer la consommation d’énergie et d’eau est aussi relativement important. Ils sont plutôt bien connus des personnes interrogées. Ils citent en priorité le fait d’éteindre les lumières dès qu’ils quittent une pièce (39% pourraient s’engager à le faire systématiquement ou presque – 56% disent déjà le faire) et l’utilisation des ampoules basse consommation (34% - 46% disent déjà le faire) ou de réducteurs de débit pour l’eau ou encore la diminution de la taille de la chasse d’eau (30%).
Fiche technique
L’enquête a été réalisée du 26 mai au 3 juin 2010 auprès d’un échantillon de 2036 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population des foyers français. La représentativité de l’enquête est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge et profession du chef de famille, taille du foyer, catégorie d’agglomération et région).
L’impact désormais important des voyages en avion sur le bilan carbone des foyers
Le bilan carbone global moyen des ménages mesuré par l’Observatoire se situe aujourd’hui à environ 7 388Kg Co2 par individu. Le poste transport constitue à lui seul plus de la moitié des émissions des foyers (54%, soit 3 972 Kg Co2 par individu), loin devant le logement (30%) et l’alimentation (16%). L’usage des véhicules personnels est à l’origine de la très grande majorité des émissions de C02 au sein du poste transports (79%). Les transports en commun ne comptent que pour 1% d’entre elles. La grande surprise réside dans l’importance des émissions liées à l’avion : elles pèsent aujourd’hui 19% des émissions totales du poste transport. Elles sont cependant très inégalement réparties au sein de la population.
Les 18-24 ans et les plus de 65 ans ont les bilans carbones les plus élevés
Le niveau d’émission des plus jeunes est de 8373 Kg Co2 chez les plus jeunes. Le niveau d’émission atteint son plus bas niveau sur la tranche d’âge 35-44 ans (6028 Kg Co2). Entre la tranche d’âge des 45-54 ans et celle des 55-65 ans, le niveau d’émission augmente en moyenne de 2171 Kg Co2. Auprès des 65 ans et plus, il augmente encore pour atteindre 9092 Kg Co2. L’usage du véhicule individuel chez les plus jeunes et la dimension des logements et des transports loisirs (avion) chez les plus âgés en sont les premières causes.
Une personne vivant seule émet trois fois plus de Co2 qu’une famille nombreuse
Les foyers d’une personne affichent aujourd’hui un bilan carbone très élevé de 10 685 Kg Co2 par individu (contre 7388 Kg Co2 pour l’ensemble de la population) alors qu’il est bien plus bas pour les foyers de 3 et 4 personnes (respectivement 5436 et 4612 Kg Co2 par individu), voire de 5 personnes et plus (3221 Kg Co2). Le fameux troisième enfant n’entraîne ainsi pas une hausse sensible des émissions des ménages.. A l’inverse, les personnes seules représentent 55 % des mauvais bilans carbone (11849 Kg Co2 et plus)
Le type d’agglomération où le bilan carbone est le moins fort : entre 100 000 et 200 000 habitants
Plus la taille de l’agglomération est faible, plus le niveau des émissions de Co2 tend à augmenter : L’impact des usages liés à l’automobile y est légèrement plus important (84% pour les individus habitant dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants contre 82% pour celles de 20 000 à 99 999, 81% pour celles de 100 000 à 199 999 habitants et seulement 72% pour les plus grosses, celles de 200 000 habitants et plus). Le bilan carbone des foyers habitant dans les plus petites catégories d’agglomérations (moins de 20 000 habitants) est le plus élevé : 4352 Kg Co2 contre 3495 Kg Co2 pour celles comprises entre 100 000 et 199 999 habitants. Malgré un impact moindre des usages liés à l’automobile, les plus grosses catégories d’agglomérations affichent aujourd’hui un bilan carbone très légèrement supérieur à celui des agglomérations comprises entre 100 000 et 200 000 habitants, principalement dû l’usage accru de l’avion dans les plus grosses agglomérations.
Les foyers disposant des niveaux de revenus les plus élevés affichent en moyenne les bilans carbones les plus mauvais
La quantité de CO2 est clairement croissante avec le niveau de vie et plus spécifiquement avec la capacité à consommer des loisirs. Le bilan carbone par individu est notablement plus élevé au sein des foyers des cadres supérieurs (8580 Kg Co2 par individu contre 7388 Kg Co2 pour l’ensemble). Ils affichent notamment une nette différence dans le domaine des transports avec des niveaux d’émissions sensiblement plus élevés (5249 Kg Co2 par individu contre 3972 Kg Co2 pour l’ensemble). Les cadres supérieurs et les retraités alourdissent leur bilan carbone par l’usage fréquent de l’avion pour leurs loisirs : 59 % des cadres supérieurs et 40 % des retraités font au moins 1 voyage en avion au cours de l’année. L’avion pèse ainsi 38 % des émissions transport des cadres supérieurs et 31% de celui des 65 ans et plus.
Précarité énergétique : les retraités et les cadres supérieurs à l’abri, les ouvriers et les ménages modestes surexposés.
Les ménages les plus modestes (moins de 1250 euros nets mensuels) ont les bilans carbones les plus faibles par rapport aux autres catégories de revenu. Les ouvriers, sont aussi les plus exposés à la hausse du prix de l’énergie : leur indice de précarité énergétique s’élève à 1089 KgCo2/K€ (ouvriers) contre 704 KgCo2/K€ pour les cadres supérieurs et 663 KgCo2/K€ pour les retraités. On peut lire ici une source d’inégalité carbone majeure : les populations ayant les bilans carbone les plus élevés sont aussi les moins sensibles à l’augmentation du coût de l’énergie.
La sensibilité environnementale individuelle a aujourd’hui encore un impact modéré sur le bilan carbone des foyers
Sur les 16 affirmations qui leur étaient proposées afin de mesurer leur sensibilité aux problématiques environnementales (portant sur l’état de la planète, le réchauffement climatique, l’impact environnemental des produits de consommation, le tri,..), 13 d’entre elles recueillent un assentiment majoritaire. Le lien entre sensibilité environnementale et niveau d’émissions de CO2 est avéré mais reste aujourd’hui encore très modéré. Il y a très peu de différences entre les niveaux d’émissions des personnes ayant une sensibilité « médiocre » et celles ayant une sensibilité « moyenne » (respectivement 7555 et 7479, soit seulement 76 KgCo2 de différences). Les personnes affichant un « bon » niveau de sensibilité environnementale ont certes un meilleur bilan carbone que celles ayant une sensibilité « moyenne » mais là encore, la différence est peu importante (7066 Kg Co2 par individu).
Les actions dans lesquelles les ménages sont les plus prêts à s’investir pour diminuer leur niveau d’émissions de Co2 : d’abord le poste logement
D’abord des gestes et des investissements au sein du poste logement (équipements et énergie). Ils citent en priorité ceux permettant de réduire l’impact environnemental des équipements comme par exemple éteindre les appareils plutôt que de les laisser en veille (39% pourraient s’engager à le faire systématiquement ou presque) ou encore acheter des produits en fonction de leur étiquette énergie (38%). Le potentiel des gestes permettant de diminuer la consommation d’énergie et d’eau est aussi relativement important. Ils sont plutôt bien connus des personnes interrogées. Ils citent en priorité le fait d’éteindre les lumières dès qu’ils quittent une pièce (39% pourraient s’engager à le faire systématiquement ou presque – 56% disent déjà le faire) et l’utilisation des ampoules basse consommation (34% - 46% disent déjà le faire) ou de réducteurs de débit pour l’eau ou encore la diminution de la taille de la chasse d’eau (30%).
Fiche technique
L’enquête a été réalisée du 26 mai au 3 juin 2010 auprès d’un échantillon de 2036 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population des foyers français. La représentativité de l’enquête est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge et profession du chef de famille, taille du foyer, catégorie d’agglomération et région).
jeudi 24 mars 2011
Le littoral : chiffres-clés janvier 2011
Cette publication regroupe 30 fiches sur 30 sujets importants pour le littoral. Cela concerne la démographie, l’occupation du sol, l’économie dont les activités primaires, la qualité de l’eau ou les risques naturels et industriels. Chaque fiche est présentée de manière standard et contient un résumé, l’information générale et détaillée par façade ainsi que les sources et méthodes de traitements employées. Toutes abordent le littoral métropolitain et plus de la moitié traitent aussi des littoraux ultramarins. Certaines sont bâties à partir des méthodologies développées au niveau européen dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation pour la gestion intégrée des zones côtières.
Camargue : la démoustication gêne les hirondelles
Aucune étude n'avait encore trouvé d'impact négatif à l'insecticide «Bt» d'origine naturelle.
La fécondité des hirondelles de fenêtre et la survie de leurs poussins sont perturbées par la démoustication expérimentale opérée depuis 2006 dans le Parc naturel régional (PNR) de Camargue. C'est ce qui ressort d'une étude publiée dans le Journal of Applied Ecology par trois chercheurs de la Tour du Valat, le centre de recherches pour la conservation des zones humides basé à Arles (Bouches-du-Rhône).
En Camargue, la question de la démoustication est controversée. C'est pourquoi l'expérimentation est menée sur une partie du PNR pour une durée de cinq ans (2006-2011) et qu'elle s'accompagne d'études d'impact. L'insecticide utilisé est naturel, il s'agit d'une des formes du Bacillus thuringiensis issu d'une bactérie produisant des spores toxiques pour certains moustiques. À ce jour, c'est le seul produit de démoustication antilarvaire autorisé par l'Union européenne. C'est parce qu'il est inoffensif pour l'homme qu'il a été retenu pour l'épandage aérien et manuel.
De 2006 à 2010, les chercheurs de la Tour du Valat ont surveillé les nids, les vols d'adultes, et les fientes de poussins sur trois sites non démoustiqués et trois autres soumis à un traitement insecticide. «Nous avons observé que seuls deux poussins naissent par année et par couple dans les zones traitées, contre trois sur les autres sites», explique Brigitte Poulin. Ils ont remarqué aussi dans les fientes de poussins que les insectes sensibles au Bt ainsi que certains de leurs prédateurs, comme les libellules et les araignées, étaient moins abondants sur les sites traités. «On en déduit que les hirondelles sont touchées indirectement par le traitement au Bt à travers toute la chaîne alimentaire. L'abondance moindre de ressources sur les sites traités réduit le nombre d'œufs et entraîne une plus forte mortalité des poussins par sous-alimentation.» C'est la première fois, souligne la chercheuse, qu'une étude trouve un impact environnemental négatif au Bt, que l'on croyait jusqu'ici inoffensif, même de manière indirecte, pour les oiseaux.
Des observations faites sur certains sites avant le traitement au Bt montraient que l'alimentation des hirondelles ne variait pas d'un site à l'autre. Pour autant, aux yeux de Brigitte Poulin, il ne s'agit pas de condamner le Bt, qui demeure à ce jour le produit le plus sélectif. «Aujourd'hui, la démoustication est opérée dans une zone de huit kilomètres autour des hameaux de Camargue. Les hirondelles de fenêtre ne sont aujourd'hui pas en danger, d'autant plus qu'elles semblent s'adapter en se réfugiant davantage dans les zones non traitées, observe Brigitte Poulin. On peut néanmoins s'interroger pour toutes les autres espèces qui dépendent des moustiques ou des chironomes et de leurs prédateurs pour leur alimentation.»
Une façon de réduire les impacts sur la faune non-cible pourrait consister à diminuer la zone de traitement à un rayon de cinq kilomètres, ce qui suffirait pour maintenir le degré de nuisance causé par les moustiques «à un niveau socialement acceptable». Cette proposition va être soumise au PNR qui fera un bilan de l'expérimentation en fin d'année. Avant de la poursuivre. Éventuellement.
La fécondité des hirondelles de fenêtre et la survie de leurs poussins sont perturbées par la démoustication expérimentale opérée depuis 2006 dans le Parc naturel régional (PNR) de Camargue. C'est ce qui ressort d'une étude publiée dans le Journal of Applied Ecology par trois chercheurs de la Tour du Valat, le centre de recherches pour la conservation des zones humides basé à Arles (Bouches-du-Rhône).
En Camargue, la question de la démoustication est controversée. C'est pourquoi l'expérimentation est menée sur une partie du PNR pour une durée de cinq ans (2006-2011) et qu'elle s'accompagne d'études d'impact. L'insecticide utilisé est naturel, il s'agit d'une des formes du Bacillus thuringiensis issu d'une bactérie produisant des spores toxiques pour certains moustiques. À ce jour, c'est le seul produit de démoustication antilarvaire autorisé par l'Union européenne. C'est parce qu'il est inoffensif pour l'homme qu'il a été retenu pour l'épandage aérien et manuel.
De 2006 à 2010, les chercheurs de la Tour du Valat ont surveillé les nids, les vols d'adultes, et les fientes de poussins sur trois sites non démoustiqués et trois autres soumis à un traitement insecticide. «Nous avons observé que seuls deux poussins naissent par année et par couple dans les zones traitées, contre trois sur les autres sites», explique Brigitte Poulin. Ils ont remarqué aussi dans les fientes de poussins que les insectes sensibles au Bt ainsi que certains de leurs prédateurs, comme les libellules et les araignées, étaient moins abondants sur les sites traités. «On en déduit que les hirondelles sont touchées indirectement par le traitement au Bt à travers toute la chaîne alimentaire. L'abondance moindre de ressources sur les sites traités réduit le nombre d'œufs et entraîne une plus forte mortalité des poussins par sous-alimentation.» C'est la première fois, souligne la chercheuse, qu'une étude trouve un impact environnemental négatif au Bt, que l'on croyait jusqu'ici inoffensif, même de manière indirecte, pour les oiseaux.
Des observations faites sur certains sites avant le traitement au Bt montraient que l'alimentation des hirondelles ne variait pas d'un site à l'autre. Pour autant, aux yeux de Brigitte Poulin, il ne s'agit pas de condamner le Bt, qui demeure à ce jour le produit le plus sélectif. «Aujourd'hui, la démoustication est opérée dans une zone de huit kilomètres autour des hameaux de Camargue. Les hirondelles de fenêtre ne sont aujourd'hui pas en danger, d'autant plus qu'elles semblent s'adapter en se réfugiant davantage dans les zones non traitées, observe Brigitte Poulin. On peut néanmoins s'interroger pour toutes les autres espèces qui dépendent des moustiques ou des chironomes et de leurs prédateurs pour leur alimentation.»
Une façon de réduire les impacts sur la faune non-cible pourrait consister à diminuer la zone de traitement à un rayon de cinq kilomètres, ce qui suffirait pour maintenir le degré de nuisance causé par les moustiques «à un niveau socialement acceptable». Cette proposition va être soumise au PNR qui fera un bilan de l'expérimentation en fin d'année. Avant de la poursuivre. Éventuellement.
Ces maux qui affectent les abeilles
Le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (Colony Collapse Disorder, selon l'expression anglaise) se caractérise par une soudaine disparition de toutes les abeilles adultes d'une colonie. Constaté dès le milieu des années 1960, le phénomène s’est accéléré en Europe depuis 1998, particulièrement en Belgique, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et au Royaume-Uni. En Amérique du Nord, les pertes ont été plus importantes à partir de 2004, et il n’y a jamais eu aussi peu de pollinisateurs qu’actuellement. Le syndrome a également été constaté en Chine, au Japon et en Afrique, le long du Nil.
Ainsi, «le nombre de colonies d'abeilles a chuté de 10 à 30% ces dernières années en Europe, de 30% aux Etats-Unis, de plus de 85% au Moyen-Orient», a expliqué Peter Neumann, l'un des auteurs du rapport du Pnue.
Ces surmortalités sont multifactorielles. D’une part, il y a les pesticides agricoles (imidaclopride avec le Gaucho, fipronil avec le Régent, clothianidine avec le Poncho, thiametoxam avec le Cruiser). «Les herbicides et les pesticides peuvent réduire la disponibilité de plantes et fleurs sauvages, indispensables à la nourriture des pollinisateurs, surtout à l’état larvaire», précise l’étude. Ces produits et les semences enrobées avec des insecticides ou des fongicides, peuvent affecter le sens de la direction, de la mémoire et le métabolisme des abeilles. Les études en laboratoire montrent que certains insecticides et fongicides, combinés, sont 1.000 fois plus toxiques pour les abeilles, qui sont mortellement empoisonnées.
Les pollinisateurs comptent aussi de nombreux ennemis comme les bactéries, les virus et le Varroa, cet acarien d’origine asiatique qui se nourrit de la larve, de la nymphe et suce l’hémolymphe de l’abeille. D’autres parasites s’attaquent directement aux nids. C’est le cas du petit coléoptère des ruches qui forme des tunnels dans les rayons de cire pour y ingérer les protéines nécessaires à son développement. Il laisse aussi des excréments dans les rayons, ce qui fait fermenter le miel et le rend impropre à la consommation.
«De nouvelles espèces de pathogènes fongiques virulents, fatals aux insectes pollinisateurs, migrent d’une région à l’autre par le biais des transports maritimes internationaux», explique le rapport.
D’autres prédateurs, des espèces invasives comme le frelon asiatique, affectent les colonies. Ce frelon a désormais colonisé plus de la moitié de la France depuis 2004, souligne le Pnue.
D’autre part, l'évolution des conditions de vie des abeilles domestiques et sauvages est étroitement liée à l'histoire des agrosystèmes où elles vivent et dont elles subissent les pressions: régression et dégradation des espaces naturels et semi naturels, diminution des surfaces en légumineuses, expansion du maïs (qui ne produit pas de nectar). «Depuis les années 80, il y a eu des baisses de 70% parmi les variétés de fleurs sauvages ‘clés’», note le rapport. Plus de 20.000 espèces de plantes à fleurs pourraient disparaître ces prochaines décennies si aucune mesure de conservation sérieuse n’est prise, ajoute-t-il. Est-il utile de rappeler que sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90% de la nourriture dans le monde, plus de 70 sont pollinisées par les abeilles?
La pollution de l’air est également un facteur mis en avant pour expliquer le déclin des pollinisateurs: elle interfère avec leur capacité à retrouver l’odeur des pollens. Les champs électromagnétiques peuvent aussi affecter le comportement des abeilles. Ces dernières y sont sensibles car elles possèdent de «petits cristaux abdominaux qui contiennent du plomb».
Le travail fourni par l'ensemble des pollinisateurs représente environ 153 milliards d'euros, soit 9,5% de la valeur de la production mondiale de produits agricoles.
«Les êtres humains se bercent de l’illusion qu’ils auront, au cours du XXIe siècle, les moyens technologiques de se passer de la nature. Mais les abeilles nous montrent que nous sommes dépendants des services qu’elles nous rendent, et le serons encore plus lorsque nous serons 7 milliards sur terre», conclut Achim Steiner, directeur exécutif du Pnue et secrétaire général adjoint de l'ONU.
Ainsi, «le nombre de colonies d'abeilles a chuté de 10 à 30% ces dernières années en Europe, de 30% aux Etats-Unis, de plus de 85% au Moyen-Orient», a expliqué Peter Neumann, l'un des auteurs du rapport du Pnue.
Ces surmortalités sont multifactorielles. D’une part, il y a les pesticides agricoles (imidaclopride avec le Gaucho, fipronil avec le Régent, clothianidine avec le Poncho, thiametoxam avec le Cruiser). «Les herbicides et les pesticides peuvent réduire la disponibilité de plantes et fleurs sauvages, indispensables à la nourriture des pollinisateurs, surtout à l’état larvaire», précise l’étude. Ces produits et les semences enrobées avec des insecticides ou des fongicides, peuvent affecter le sens de la direction, de la mémoire et le métabolisme des abeilles. Les études en laboratoire montrent que certains insecticides et fongicides, combinés, sont 1.000 fois plus toxiques pour les abeilles, qui sont mortellement empoisonnées.
Les pollinisateurs comptent aussi de nombreux ennemis comme les bactéries, les virus et le Varroa, cet acarien d’origine asiatique qui se nourrit de la larve, de la nymphe et suce l’hémolymphe de l’abeille. D’autres parasites s’attaquent directement aux nids. C’est le cas du petit coléoptère des ruches qui forme des tunnels dans les rayons de cire pour y ingérer les protéines nécessaires à son développement. Il laisse aussi des excréments dans les rayons, ce qui fait fermenter le miel et le rend impropre à la consommation.
«De nouvelles espèces de pathogènes fongiques virulents, fatals aux insectes pollinisateurs, migrent d’une région à l’autre par le biais des transports maritimes internationaux», explique le rapport.
D’autres prédateurs, des espèces invasives comme le frelon asiatique, affectent les colonies. Ce frelon a désormais colonisé plus de la moitié de la France depuis 2004, souligne le Pnue.
D’autre part, l'évolution des conditions de vie des abeilles domestiques et sauvages est étroitement liée à l'histoire des agrosystèmes où elles vivent et dont elles subissent les pressions: régression et dégradation des espaces naturels et semi naturels, diminution des surfaces en légumineuses, expansion du maïs (qui ne produit pas de nectar). «Depuis les années 80, il y a eu des baisses de 70% parmi les variétés de fleurs sauvages ‘clés’», note le rapport. Plus de 20.000 espèces de plantes à fleurs pourraient disparaître ces prochaines décennies si aucune mesure de conservation sérieuse n’est prise, ajoute-t-il. Est-il utile de rappeler que sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90% de la nourriture dans le monde, plus de 70 sont pollinisées par les abeilles?
La pollution de l’air est également un facteur mis en avant pour expliquer le déclin des pollinisateurs: elle interfère avec leur capacité à retrouver l’odeur des pollens. Les champs électromagnétiques peuvent aussi affecter le comportement des abeilles. Ces dernières y sont sensibles car elles possèdent de «petits cristaux abdominaux qui contiennent du plomb».
Le travail fourni par l'ensemble des pollinisateurs représente environ 153 milliards d'euros, soit 9,5% de la valeur de la production mondiale de produits agricoles.
«Les êtres humains se bercent de l’illusion qu’ils auront, au cours du XXIe siècle, les moyens technologiques de se passer de la nature. Mais les abeilles nous montrent que nous sommes dépendants des services qu’elles nous rendent, et le serons encore plus lorsque nous serons 7 milliards sur terre», conclut Achim Steiner, directeur exécutif du Pnue et secrétaire général adjoint de l'ONU.
jeudi 3 mars 2011
Moins de pollution éviterait 19.000 décès en Europe
Les preuves s'accumulent. Les pollutions qui saturent parfois l'atmosphère sont terriblement nocives pour la santé. Une grande étude européenne (Aphekom) menée durant trois ans dans douze pays européens et pilotée par l'Invs (Institut de veille sanitaire) en apporte une nouvelle fois la preuve. «L'évaluation de l'impact sanitaire dans 25 grandes villes européennes montre que l'espérance de vie pourrait augmenter jusqu'à 22 mois pour les personnes âgées de trente ans et plus si les normes OMS en matière de particules fines étaient respectées», souligne Christophe Declercq, épidémiologiste à l'Invs. Les particules fines dites PM 2,5 sont des poussières d'une taille inférieure ou égale à 2,5 micromètres, soit la taille d'une bactérie et la valeur seuil de l'OMS est de 10 microgrammes par mètre cube.
Cette valeur n'est respectée par aucune des villes étudiées, à l'exception de Stockholm (Suède). «Cela permettrait d'éviter environ 19.000 décès par an en Europe», souligne encore le spécialiste. La France «est dans une situation médiane». Les villes françaises pourraient gagner «quatre à huit mois», soit environ 3000 décès annuels.
Ces très fines poussières proviennent du chauffage urbain, des gaz d'échappement ou des émissions industrielles. Elles se logent au plus profond de l'appareil respiratoire, provoquant asthme, bronchite chronique ou maladie coronarienne (angine de poitrine, infarctus, etc.).
Diminuer le niveau des particules représenterait donc un bénéfice sanitaire très important sans compter que, selon les méthodes de calcul utilisées, l'impact varie considérablement. «C'est particulièrement vrai pour l'asthme des enfants», explique Nino Künzli membre de l'Institut de santé public suisse. On considère ainsi que la pollution atmosphérique ponctuelle est responsable de 2% à 3% des hospitalisations pour des crises d'asthme chez des enfants déjà atteints par cette maladie. L'étude menée dans dix villes estime que le trafic urbain est responsable de 15% des asthmes de l'enfant.
«Si l'on admet que la pollution atmosphérique est non seulement impliquée dans les crises mais également dans le développement de la maladie alors le taux passe à 17% d'hospitalisation», ajoute le scientifique. Un même mécanisme est suspecté dans le développement des maladies respiratoires des adultes mais «doit encore être validé par des études complémentaires», poursuit-il.
Trois quart des récifs coralliens du monde seraient menacés par l’activité humaine, selon le PNUE
une nouvelle étude globale réalisée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Institut mondial des ressources (World Resources Institute, WRI), en collaboration avec un réseau de plus de 25 organisations spécialisées, révèle que 75% des récifs coralliens de la planète sont actuellement menacés par l'activité humaine
Les récifs coralliens composent – avec la cime des forêts équatoriales – les écosystèmes les plus riches et les plus complexes de la planète. Bien qu'ils occupent moins de 0,25 % de l'environnement aquatique, ils pourraient abriter entre 1 et 3 millions d'espèces, dont 10 % seulement sont connues. Près de 5 000 espèces de poissons – plus du quart de la totalité des espèces de poissons marins connues – y ont été identifiées. Sur un mètre carré de récif corallien, le nombre d’espèces animales et végétales est plus de cent fois supérieure à ce qu’il est dans l’océan voisin.
Victimes de pêches destructrices, du tourisme ou encore du réchauffement climatique, près d'un tiers des récifs coralliens de la planète sont déjà morts ou endommagés. Les conséquences sont autant environnementales qu'économiques : ces écosystèmes abritent des millions d'espèces animales et végétales et font vivre un 1/2 milliard de personnes dans le monde.
De nombreux polluants et microbes menacent ou peuvent menacer les coraux (eutrophisants et pesticides en particulier). Localement ils peuvent être menacés par leur exploitation directe. On a remarqué qu’au cours des 30 dernières années, les maladies et le blanchissement des coraux ont gravement augmentés en fréquence et en ampleur et cela malgré les divers essais pour les protéger.
On estime que déjà 30% de ceux-ci sont en grave déclins et que d’ici 2030, plus de 60% seront perdus. Divers facteurs détruisent les récifs coralliens et menacent leur survie. La surpêche, la pollution, l’agriculture et l’aménagement du territoire au cours des deux derniers siècles ont favorisé, de façon directe ou non, les changements dans cet écosystème, ce qui a accéléré la perte d’espèces le composant.
Les différents facteurs de stress comme une faible salinité, une température trop basse ou trop élevée, une exposition aérienne et l’exposition au cyanure engendrent le blanchissement des récifs coralliens. De plus, les changements climatiques mondiaux ont aggravé leur état, ce qui complique beaucoup la gestion de leur survie.
L’augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique crée un changement dans la chimie des océans. Dans le futur, cela pourrait affaiblir les squelettes des coraux et ainsi réduire l’accumulation de récifs, principalement aux latitudes les plus hautes. Même s’ils sont généralement situés dans des mers d’eaux chaudes, les récifs coralliens sont très vulnérables aux changements de climat rapides. Les changements climatiques risquent d’affecter certaines variables des écosystèmes comme la circulation, la température, la chimie de l’eau (potentiel hydrogène (pH), salinité, éléments nutritifs), le niveau de la mer ainsi qu’El Nino. Cela affectera donc les récifs coralliens dans la distribution des organismes y vivant, dans la structure des communautés et dans la fonction des principaux processus écologiques. Déjà, l’augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère au 20ième siècle a entraîné une hausse de 17 cm du niveau de la mer et de 0.74°C de la température moyenne des océans.
L’année 1997 avait été nommée année Internationale des récifs coralliens afin de sensibiliser les gens à la détérioration continuelle des récifs coralliens causée par l’homme. La participation communautaire ainsi que la coopération de toutes les institutions impliquées dans la gestion des ressources sont importantes, puisqu’elles sont des éléments clés de la gestion durable des récifs coralliens [9]. Finalement, l’adoption de meilleures méthodes de pêches résulterait en une pêche durable tout en protégeant le récif.
Plusieurs initiatives internationales sont nées dans les années 1990/2000 pour tenter de freiner les dégradations, voire de reconstruire des récifs dégradés par la pollution ou certains tsunamis.
En France, le Grenelle de la mer a en juin 2009 insisté sur la responsabilité française en matière de protection des coraux. En particulier, il a proposé en Polynésie française que soient renforcés les moyens d’action de l’Institut des Récifs Coralliens Pacifique (EPHE) récemment créé pour la formation à la recherche et à la gestion des coraux, des jeunes des pays riverains, futurs cadres de leurs pays. Le Grenelle a aussi suggéré d'étendre « le champ d’action de l’IFRECOR sur les écosystèmes associés (mangroves et herbiers) ou créer un réseau complémentaire d’échange sur ces écosystèmes fragiles et menacés ».
Une autre proposition (n° 31) est : « renforçons les moyens de l’Initiative française pour les Récifs coralliens pour développer ses actions locales et transversales et tout spécialement en vue de la désignation ou l’inscription de récifs coralliens, voire progressivement également de mangroves, au titre des grandes conventions internationales, pour mener les actions d’éducation à l’environnement, de production scientifique et de gestion intégrée des usages, pour valoriser ses actions au sein de l’International Coral reef Initiative dont la France assure le secrétariat international à compter du 1er juillet 2009 ».
Selon Jane Lubchenco, Directrice de l'Agence nationale américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA), qui a participé à la réalisation de cette étude : « Ce rapport sert de sonnette d'alarme pour les décideurs politiques, les chefs d'entreprise, les spécialistes de l'environnement ou de la gestion des mers, et souligne la nécessité urgente d'une meilleure protection des récifs coralliens ».
Aussi, si rien n'est fait, plus de 90% des récifs coralliens de la planète seront directement menacés de disparition d'ici à 2030, alors qu'ils offrent de multiples avantages aux quelques 275 millions de personnes qui vivent dans leurs proches environs: protection des côtes contre les tempêtes et l'érosion, nourriture, nouveaux moyens de subsistance, développement du tourisme.
De plus, pour la première fois, l'étude identifie aussi 27 pays vulnérables, socialement et économiquement, à la dégradation de ces écosystèmes. Parmi ceux-ci, neuf le sont particulièrement : Haïti, la Grenade, les Philippines, les Comores, le Vanuatu, la Tanzanie, les îles Kiribati et Fidji et l'Indonésie.
Enfin, l’étude propose une série de recommandations destinées à mieux protéger et gérer ces écosystèmes sous-marins essentiels, notamment avec la mise en place de zones marines protégées.
Les récifs coralliens composent – avec la cime des forêts équatoriales – les écosystèmes les plus riches et les plus complexes de la planète. Bien qu'ils occupent moins de 0,25 % de l'environnement aquatique, ils pourraient abriter entre 1 et 3 millions d'espèces, dont 10 % seulement sont connues. Près de 5 000 espèces de poissons – plus du quart de la totalité des espèces de poissons marins connues – y ont été identifiées. Sur un mètre carré de récif corallien, le nombre d’espèces animales et végétales est plus de cent fois supérieure à ce qu’il est dans l’océan voisin.
Victimes de pêches destructrices, du tourisme ou encore du réchauffement climatique, près d'un tiers des récifs coralliens de la planète sont déjà morts ou endommagés. Les conséquences sont autant environnementales qu'économiques : ces écosystèmes abritent des millions d'espèces animales et végétales et font vivre un 1/2 milliard de personnes dans le monde.
De nombreux polluants et microbes menacent ou peuvent menacer les coraux (eutrophisants et pesticides en particulier). Localement ils peuvent être menacés par leur exploitation directe. On a remarqué qu’au cours des 30 dernières années, les maladies et le blanchissement des coraux ont gravement augmentés en fréquence et en ampleur et cela malgré les divers essais pour les protéger.
On estime que déjà 30% de ceux-ci sont en grave déclins et que d’ici 2030, plus de 60% seront perdus. Divers facteurs détruisent les récifs coralliens et menacent leur survie. La surpêche, la pollution, l’agriculture et l’aménagement du territoire au cours des deux derniers siècles ont favorisé, de façon directe ou non, les changements dans cet écosystème, ce qui a accéléré la perte d’espèces le composant.
Les différents facteurs de stress comme une faible salinité, une température trop basse ou trop élevée, une exposition aérienne et l’exposition au cyanure engendrent le blanchissement des récifs coralliens. De plus, les changements climatiques mondiaux ont aggravé leur état, ce qui complique beaucoup la gestion de leur survie.
L’augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique crée un changement dans la chimie des océans. Dans le futur, cela pourrait affaiblir les squelettes des coraux et ainsi réduire l’accumulation de récifs, principalement aux latitudes les plus hautes. Même s’ils sont généralement situés dans des mers d’eaux chaudes, les récifs coralliens sont très vulnérables aux changements de climat rapides. Les changements climatiques risquent d’affecter certaines variables des écosystèmes comme la circulation, la température, la chimie de l’eau (potentiel hydrogène (pH), salinité, éléments nutritifs), le niveau de la mer ainsi qu’El Nino. Cela affectera donc les récifs coralliens dans la distribution des organismes y vivant, dans la structure des communautés et dans la fonction des principaux processus écologiques. Déjà, l’augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère au 20ième siècle a entraîné une hausse de 17 cm du niveau de la mer et de 0.74°C de la température moyenne des océans.
L’année 1997 avait été nommée année Internationale des récifs coralliens afin de sensibiliser les gens à la détérioration continuelle des récifs coralliens causée par l’homme. La participation communautaire ainsi que la coopération de toutes les institutions impliquées dans la gestion des ressources sont importantes, puisqu’elles sont des éléments clés de la gestion durable des récifs coralliens [9]. Finalement, l’adoption de meilleures méthodes de pêches résulterait en une pêche durable tout en protégeant le récif.
Plusieurs initiatives internationales sont nées dans les années 1990/2000 pour tenter de freiner les dégradations, voire de reconstruire des récifs dégradés par la pollution ou certains tsunamis.
En France, le Grenelle de la mer a en juin 2009 insisté sur la responsabilité française en matière de protection des coraux. En particulier, il a proposé en Polynésie française que soient renforcés les moyens d’action de l’Institut des Récifs Coralliens Pacifique (EPHE) récemment créé pour la formation à la recherche et à la gestion des coraux, des jeunes des pays riverains, futurs cadres de leurs pays. Le Grenelle a aussi suggéré d'étendre « le champ d’action de l’IFRECOR sur les écosystèmes associés (mangroves et herbiers) ou créer un réseau complémentaire d’échange sur ces écosystèmes fragiles et menacés ».
Une autre proposition (n° 31) est : « renforçons les moyens de l’Initiative française pour les Récifs coralliens pour développer ses actions locales et transversales et tout spécialement en vue de la désignation ou l’inscription de récifs coralliens, voire progressivement également de mangroves, au titre des grandes conventions internationales, pour mener les actions d’éducation à l’environnement, de production scientifique et de gestion intégrée des usages, pour valoriser ses actions au sein de l’International Coral reef Initiative dont la France assure le secrétariat international à compter du 1er juillet 2009 ».
Selon Jane Lubchenco, Directrice de l'Agence nationale américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA), qui a participé à la réalisation de cette étude : « Ce rapport sert de sonnette d'alarme pour les décideurs politiques, les chefs d'entreprise, les spécialistes de l'environnement ou de la gestion des mers, et souligne la nécessité urgente d'une meilleure protection des récifs coralliens ».
Aussi, si rien n'est fait, plus de 90% des récifs coralliens de la planète seront directement menacés de disparition d'ici à 2030, alors qu'ils offrent de multiples avantages aux quelques 275 millions de personnes qui vivent dans leurs proches environs: protection des côtes contre les tempêtes et l'érosion, nourriture, nouveaux moyens de subsistance, développement du tourisme.
De plus, pour la première fois, l'étude identifie aussi 27 pays vulnérables, socialement et économiquement, à la dégradation de ces écosystèmes. Parmi ceux-ci, neuf le sont particulièrement : Haïti, la Grenade, les Philippines, les Comores, le Vanuatu, la Tanzanie, les îles Kiribati et Fidji et l'Indonésie.
Enfin, l’étude propose une série de recommandations destinées à mieux protéger et gérer ces écosystèmes sous-marins essentiels, notamment avec la mise en place de zones marines protégées.
La bio gagne du terrain partout dans le monde
Traditionnel tour du monde de la bio, réalisé le 23 février par Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio lors du salon de l'agriculture pour un bilan positif fin 2009 : les surfaces et la production sont en hausse, sur tous les continents ! Au total, cette dynamique donne un accroissement des hectares convertis de 6 % pour atteindre 37,5 Mha, une hausse des exploitations de 31 % pour 1,8 million de fermes certifiées et un chiffre d'affaires élargi à 55 milliards de dollars (+ 5 % ). Ce résultat a d'ailleurs été multiplié par dix sur plus de 3 ans.
Le premier continent en termes d'achats de produits bio est l'Amérique du Nord (26,3 md $) avec pourtant peu de fermes bio (17 000 pour 2,6 millions d'ha) mais une accélération des conversions. Le chiffre d'affaires du secteur de la bio est du même ordre en Europe avec 26 md $ pour une surface de 8,6 millions d'ha soit 4,7 % de la SAU. L'Europe capte de fait le quart des surfaces bio mondiales.
L'Océanie enregistre 0,8 md de $ de chiffre d'affaires, c'est bien la première en termes d'hectares avec 12 M ha (1/3 des ha bio) à 97 % en pâturages. Le chiffre est stable depuis 2004.
Tendance confirmée : la montée en puissance de l'Amérique Latine avec 4,4 M ha en Argentine, 1,8 M ha au Brésil et aussi de l'Asie qui se démarque en comptant 10 % des surfaces bio mondiales, un nombre de fermes converties en forte croissance notamment en Inde dans le coton.
Focus Europe
Les chiffres sont à la hausse avec des dynamiques différentes et une structuration accrue des filières. L'Espagne est numéro 1 en surface avec 1,6 M ha, surtout concentrés dans des zones naturelles extensives. L'Italie, en deuxième position bénéficie de la forte demande en restauration collective et enregistre plus de 1 M ha. L'Allemagne, troisième du palmarès profite d'une hausse régulière avec une filière très structurée. Le pays est leader en termes de part de la consommation bio (30 %). L'Angleterre (700 000 ha), plus irrégulière, a enregistré une stagnation dans les conversions, principalement pour le secteur laitier, lequel pourrait reculer avec des départs à la retraite annoncés pour 2012 et non compensés. L'Autriche est avant-gardiste avec une politique nationale de sauvegarde des petites exploitations.
Et la France
2ème position en chiffre d'affaires avec 3 md d'euros, 20 600 exploitations (en 2010), soit 10 % des exploitations de l'UE et 20 % des transformateurs européens.
En 2009, 16 446 exploitations agricoles étaient engagées dans la production biologique avec 677 513 ha, soit 2,46% de la surface agricole utilisée (SAU) nationale.
Le premier continent en termes d'achats de produits bio est l'Amérique du Nord (26,3 md $) avec pourtant peu de fermes bio (17 000 pour 2,6 millions d'ha) mais une accélération des conversions. Le chiffre d'affaires du secteur de la bio est du même ordre en Europe avec 26 md $ pour une surface de 8,6 millions d'ha soit 4,7 % de la SAU. L'Europe capte de fait le quart des surfaces bio mondiales.
L'Océanie enregistre 0,8 md de $ de chiffre d'affaires, c'est bien la première en termes d'hectares avec 12 M ha (1/3 des ha bio) à 97 % en pâturages. Le chiffre est stable depuis 2004.
Tendance confirmée : la montée en puissance de l'Amérique Latine avec 4,4 M ha en Argentine, 1,8 M ha au Brésil et aussi de l'Asie qui se démarque en comptant 10 % des surfaces bio mondiales, un nombre de fermes converties en forte croissance notamment en Inde dans le coton.
Focus Europe
Les chiffres sont à la hausse avec des dynamiques différentes et une structuration accrue des filières. L'Espagne est numéro 1 en surface avec 1,6 M ha, surtout concentrés dans des zones naturelles extensives. L'Italie, en deuxième position bénéficie de la forte demande en restauration collective et enregistre plus de 1 M ha. L'Allemagne, troisième du palmarès profite d'une hausse régulière avec une filière très structurée. Le pays est leader en termes de part de la consommation bio (30 %). L'Angleterre (700 000 ha), plus irrégulière, a enregistré une stagnation dans les conversions, principalement pour le secteur laitier, lequel pourrait reculer avec des départs à la retraite annoncés pour 2012 et non compensés. L'Autriche est avant-gardiste avec une politique nationale de sauvegarde des petites exploitations.
Et la France
2ème position en chiffre d'affaires avec 3 md d'euros, 20 600 exploitations (en 2010), soit 10 % des exploitations de l'UE et 20 % des transformateurs européens.
En 2009, 16 446 exploitations agricoles étaient engagées dans la production biologique avec 677 513 ha, soit 2,46% de la surface agricole utilisée (SAU) nationale.
L'artificialisation des sols touche les meilleures terres agricoles
"La progression des espaces artificialisés s'opère principalement aux dépens des terres agricoles." C'est ce que confirme une note du Commissariat général au développement durable (CGDD) publiée en février 2011.
En avril 2009, les résultats de l'étude "La France vue par Corine Land Cover", inventaire européen sur l'occupation biophysique des sols, publiés par le Commissariat, avaient déjà évalué à 3% l'augmentation de ces espaces artificialisés entre 2000 et 2006, soit une augmentation de 820 kilomètres carrés. Des sols artificiels qui, en 2006, représentaient 5% du territoire métropolitain. Cette fois-ci, le CGDD va plus loin et explique que l'accroissement global de ces sols artificialisés s'est fait entre 2000 et 2006 à 90% aux dépens d'espaces agricoles (745 km2).
Pour plus de précisions, le commissariat détaille la notion d'espaces artificialisés, à savoir : les zone urbanisées, industrielles ou commerciales, les réseaux de communication, les mines, décharges et chantiers et les espaces verts urbains. Une notion qui exclut toutefois les sols artificialisés de petite taille (bâtiments isolés et routes des espaces agricoles ou naturels).
Au niveau régional, ce sont surtout les régions déjà très urbanisées qui subissent le plus ce phénomène, les agglomérations de ces zones poursuivant leur extension. Des régions comme l'Alsace, l'Ile-de-France ou le Nord-Pas-de-Calais ont ainsi connu le mouvement de disparition des terres agricoles le plus élevé, explique la note, tout comme les Pays-de-la-Loire, Rhône-Alpes et le littoral méditerranéen (Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Conséquence de ce phénomène : l'imperméabilisation des sols, qui compromet souvent définitivement leur utilisation à des fins de production alimentaire ou non alimentaire. Le plus grave étant que "l'artificialisation touche davantage les meilleurs sols agricoles", comme l'explique le CGDD.
Ainsi, dans près de la moitié des régions françaises (Aquitaine, Bourgogne, Haute-Normandie, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire et Rhône-Alpes), ce sont les sols ayant les meilleures potentialités agronomiques qui sont les plus touchés. En Midi-Pyrénées notamment, les sols de très bonne qualité représentent 61,8% des surfaces agricoles artificialisées. En Haute-Normandie et en Nord-Pas-de-Calais, ce taux reste élevé, respectivement 46% et 44,2%. Dans d'autres régions en revanche, comme le Limousin, la Picardie ou Poitou-Charentes, ce sont les sols de moindre qualité qui sont surtout concernés par l'artificialisation. En Poitou-Charentes notamment, les sols de très bonne qualité ne représentent que 19,7% des surfaces artificialisées. Mais le bilan global reste préoccupant. "A l'échelon de la France métropolitaine, entre 2000 et 2006, les sols de très bonne qualité agronomique représentent plus d'un tiers (34,8%) des surfaces agricoles artificialisées au niveau national", conclut la note.
La loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche du 13 juillet 2010 entend contribuer à lutter contre ce phénomène, en prévoyant la mise en place dans chaque département d'une commission de la consommation des espaces agricoles et arrêtant deux mesures censées limiter le gaspillage des terres : la création d'un observatoire de la consommation des terres agricoles et l'instauration d'une taxe sur les plus-values en cas de vente d'une terre agricole devenue constructible.
En avril 2009, les résultats de l'étude "La France vue par Corine Land Cover", inventaire européen sur l'occupation biophysique des sols, publiés par le Commissariat, avaient déjà évalué à 3% l'augmentation de ces espaces artificialisés entre 2000 et 2006, soit une augmentation de 820 kilomètres carrés. Des sols artificiels qui, en 2006, représentaient 5% du territoire métropolitain. Cette fois-ci, le CGDD va plus loin et explique que l'accroissement global de ces sols artificialisés s'est fait entre 2000 et 2006 à 90% aux dépens d'espaces agricoles (745 km2).
Pour plus de précisions, le commissariat détaille la notion d'espaces artificialisés, à savoir : les zone urbanisées, industrielles ou commerciales, les réseaux de communication, les mines, décharges et chantiers et les espaces verts urbains. Une notion qui exclut toutefois les sols artificialisés de petite taille (bâtiments isolés et routes des espaces agricoles ou naturels).
Au niveau régional, ce sont surtout les régions déjà très urbanisées qui subissent le plus ce phénomène, les agglomérations de ces zones poursuivant leur extension. Des régions comme l'Alsace, l'Ile-de-France ou le Nord-Pas-de-Calais ont ainsi connu le mouvement de disparition des terres agricoles le plus élevé, explique la note, tout comme les Pays-de-la-Loire, Rhône-Alpes et le littoral méditerranéen (Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Conséquence de ce phénomène : l'imperméabilisation des sols, qui compromet souvent définitivement leur utilisation à des fins de production alimentaire ou non alimentaire. Le plus grave étant que "l'artificialisation touche davantage les meilleurs sols agricoles", comme l'explique le CGDD.
Ainsi, dans près de la moitié des régions françaises (Aquitaine, Bourgogne, Haute-Normandie, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire et Rhône-Alpes), ce sont les sols ayant les meilleures potentialités agronomiques qui sont les plus touchés. En Midi-Pyrénées notamment, les sols de très bonne qualité représentent 61,8% des surfaces agricoles artificialisées. En Haute-Normandie et en Nord-Pas-de-Calais, ce taux reste élevé, respectivement 46% et 44,2%. Dans d'autres régions en revanche, comme le Limousin, la Picardie ou Poitou-Charentes, ce sont les sols de moindre qualité qui sont surtout concernés par l'artificialisation. En Poitou-Charentes notamment, les sols de très bonne qualité ne représentent que 19,7% des surfaces artificialisées. Mais le bilan global reste préoccupant. "A l'échelon de la France métropolitaine, entre 2000 et 2006, les sols de très bonne qualité agronomique représentent plus d'un tiers (34,8%) des surfaces agricoles artificialisées au niveau national", conclut la note.
La loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche du 13 juillet 2010 entend contribuer à lutter contre ce phénomène, en prévoyant la mise en place dans chaque département d'une commission de la consommation des espaces agricoles et arrêtant deux mesures censées limiter le gaspillage des terres : la création d'un observatoire de la consommation des terres agricoles et l'instauration d'une taxe sur les plus-values en cas de vente d'une terre agricole devenue constructible.
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