Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
mardi 29 septembre 2009
La sécheresse vide le grenier agricole de l'Australie
Il n'y a pas si longtemps, Lawrence Arthur produisait 6 000 tonnes de riz par an sur son exploitation, perdue au milieu du bush. Sur la ferme immense, à côté du village de Moulamein, ses champs étaient fertiles, irrigués par un affluent de la rivière Murray. "C'est difficile à croire, mais il y avait tellement d'eau, on pouvait faire pousser énormément. Là-bas, c'était une plaine inondable", explique le quinquagénaire, désignant un carré de terre brune. Désormais, le sol est si sec qu'il semble se craqueler. Là où les champs cultivés emplissaient l'horizon, on ne voit plus que des moutons paître une herbe jaunâtre. "Les moutons, c'est pour avoir quand même un petit revenu, et aussi quelque chose à faire", soupire le fermier.
lundi 28 septembre 2009
L'impact du réchauffement en France se précise
La France peut s'attendre à un impact globalement négatif du changement climatique, avec des coûts supérieurs à plusieurs centaines de millions d'euros par an dans les secteurs économiques qui n'auront pas pris des mesures d'adaptation suffisantes : telle est la conclusion du rapport sur "l'évaluation du coût des impacts du changement climatique et de l'adaptation en France", publié très discrètement, lundi 21 septembre, par l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), placé sous la tutelle du ministère de l'écologie.
mercredi 23 septembre 2009
L'implacable démonstration de Lord Nicholas Stern
Lord Stern, dans son nouveau rapport "Gérer le réchauffement climatique et réduire la pauvreté", ne se prononce pas, mais, pour la première fois, les conditions à remplir pour qu'un tel scénario devienne crédible sont posées.
lundi 21 septembre 2009
L'apiculture confrontée aux excès de l'agriculture intensive
Pesticides, virus, agriculture intensive, de multiples causes concourent au déclin des abeilles mais chaque pays a tendance à privilégier sa propre thèse pour expliquer cette surmortalité.
Quelque 10 000 professionnels de l'apiculture d'une centaine de pays et 500 chercheurs se sont réunis à Montpellier dans le cadre du sommet mondial Apimondia 2009 qui s'est achevé ce week-end.
« Il y a un problème environnemental grave », s'est alarmé Henri Clément, président de l'Union nationale des apiculteurs français, en rappelant que 35 % de notre alimentation dépend de la pollinisation.
Pour Gilles Ratia, président de l'ONG international Apimondia, qui rassemble associations et fédérations apicoles, la disparition des abeilles est un phénomène inhérent aux pays développés où elles se trouvent confrontées au développement de l'agriculture intensive et la pollution chimique.
Depuis dix ans, les colonies d'abeilles enregistrent des pertes très importantes : dans certaines régions du monde, leur taux de mortalité qui normalement ne doit pas dépasser 5 %, peut atteindre 40 %, voire 80 % dans les cas extrêmes.
L'inquiétude grandit encore chez les apiculteurs quand ils constatent que, depuis plusieurs années, des colonies entières d'abeilles s'évanouissent dans la nature et ne rentrent pas chez elles, laissant leur reine se débrouiller quasiment seule dans la ruche abandonnée.
Aux États-Unis, où 30 % des colonies ont encore été perdues cette année, les chercheurs parlent d'un « syndrome d'effondrement des colonies » (colony collapse disorder). Les experts européens considèrent que ce syndrome d'effondrement des colonies pourrait être le résultat d'une combinaison de causes.
Mais le docteur Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS d'Orléans désigne un coupable : « C'est ce qui a été introduit par l'homme : les neurotoxiques. » Au ban des accusés, certains insecticides qui désorientent les butineuses de manière fatale. •
Quelque 10 000 professionnels de l'apiculture d'une centaine de pays et 500 chercheurs se sont réunis à Montpellier dans le cadre du sommet mondial Apimondia 2009 qui s'est achevé ce week-end.
« Il y a un problème environnemental grave », s'est alarmé Henri Clément, président de l'Union nationale des apiculteurs français, en rappelant que 35 % de notre alimentation dépend de la pollinisation.
Pour Gilles Ratia, président de l'ONG international Apimondia, qui rassemble associations et fédérations apicoles, la disparition des abeilles est un phénomène inhérent aux pays développés où elles se trouvent confrontées au développement de l'agriculture intensive et la pollution chimique.
Depuis dix ans, les colonies d'abeilles enregistrent des pertes très importantes : dans certaines régions du monde, leur taux de mortalité qui normalement ne doit pas dépasser 5 %, peut atteindre 40 %, voire 80 % dans les cas extrêmes.
L'inquiétude grandit encore chez les apiculteurs quand ils constatent que, depuis plusieurs années, des colonies entières d'abeilles s'évanouissent dans la nature et ne rentrent pas chez elles, laissant leur reine se débrouiller quasiment seule dans la ruche abandonnée.
Aux États-Unis, où 30 % des colonies ont encore été perdues cette année, les chercheurs parlent d'un « syndrome d'effondrement des colonies » (colony collapse disorder). Les experts européens considèrent que ce syndrome d'effondrement des colonies pourrait être le résultat d'une combinaison de causes.
Mais le docteur Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS d'Orléans désigne un coupable : « C'est ce qui a été introduit par l'homme : les neurotoxiques. » Au ban des accusés, certains insecticides qui désorientent les butineuses de manière fatale. •
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