lundi 27 juillet 2009

Le Plan National Santé Environnement II est publié

Chargé de prendre le relais du Plan National Santé Environnement 1 pour la période 2009-2013, le PNSE 2 énonce 12 mesures phares qui caractérisent et hiérarchisent les actions à mener en matière d'impact environnemental sur la santé.
Une des mesures vise la réduction de 30% des émissions dans l'air et dans l'eau de 6 substances toxiques d'ici 2013 : mercure, arsenic, hydrocarbures aromatiques polycyclique (HAP), benzène, perchloroéthylène et PCB/dioxines, mais également des concentrations en PM2,5 (particules de diamètre inférieur à 2,5 microns) d'ici 2015. Cette mesure fait l'objet d'un plan d'actions national, le « plan particules », qui trouvera sa déclinaison locale dans les schémas régionaux du Climat, de l'air et de l'énergie créés par le projet de loi Grenelle 2 portant engagement national pour l'environnement.
En 2010, les concentrations dans l'air en particules de diamètre moyen de 2,5 μm (PM 2,5) devront tendre vers une teneur de 15 μg/m3 (valeur cible), cette valeur devenant obligatoire en 2015, ce qui représente une réduction de 30 % par rapport au niveau actuel. Pour atteindre ces objectifs, le « plan particule » comprend notamment le renforcement des critères du label «Flamme Verte » pour le chauffage au bois domestique, un durcissement des normes d'émissions pour les installations de combustion classées ICPE, la généralisation des filtres à particules sur les parcs de véhicules captifs et la mise en place de l'éco-redevance kilométrique pour les poids lourds en prenant en compte les émissions de particules.

La FFESSM revendique plus d'écoute de la part du Grenelle de la mer

Avec 145 000 licenciés, 250 000 pratiquants affiliés au sein de plus de 2 300 organisations, la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM) représente un vecteur de sensibilisation sans commune mesure. Conformément à ses statuts, elle est engagée dans le développement durable. Et si elle a accueilli favorablement le Grenelle de la mer car nombre d'objectifs rejoignent ses préoccupations, elle regrette aujourd'hui le manque d'intérêt de la part des organisateurs pour les fonds marins.

jeudi 9 juillet 2009

Le défi du partage équitable des semences agricoles

En un siècle, les trois quarts de la diversité des plantes cultivées se sont volatilisés. Sur les quelque dix mille plantes vivrières ayant nourri l'humanité, 150 sont encore cultivées et une douzaine procure 80 % de l'alimentation végétale mondiale. A eux seuls, le riz, le blé, le maïs et la pomme de terre couvrent 60 % de ces besoins. Cette érosion de la diversité génétique, dans un monde toujours plus peuplé et menacé par le réchauffement climatique, constitue un risque alimentaire : peut-on se permettre de laisser disparaître des espèces résistantes à la sécheresse, ou des variétés rustiques, robustes vis-à-vis de maladies et d'insectes qui pourraient un jour anéantir les plantes vedettes des systèmes de monoculture ?

Les fleuristes, victimes ignorées des pesticides : « Si l’on m’avait mise en garde, ma fille serait encore là »

  Dès 2017, des tests menés par  60 millions de consommateurs  sur des roses commercialisées par dix grandes enseignes en France révélaient ...