Les Antilles ne sont pas les seuls territoires contaminés par le chlordécone, un polluant extrêmement persistant, soupçonné d'être cancérigène, employé comme pesticide dans les plantations de bananiers en Guadeloupe et en Martinique entre 1981 et 1993. Au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), la sénatrice Catherine Procaccia (UMP, Val-de-Marne) et le député Jean-Yves Le Déaut (PS, Meurthe-et-Moselle) présentent mercredi 24 juin un rapport dans lequel ils retracent, pour la première fois, le parcours du "chlordécone perdue".
Selon les informations des rapporteurs, quelque 1 600 tonnes ont été produites aux Etats-Unis entre 1958 et 1976. La fabrication a ensuite été interdite, les ouvriers et les riverains des sites de production présentant des atteintes neurologiques graves. Environ 200 autres tonnes de chlordécone ont ensuite été produites au Brésil. Or, 300 tonnes seulement ont été utilisées aux Antilles. Le reste a été exporté dans d'autres régions du monde, en particulier dans l'ancienne Allemagne de l'Est (RDA), en Pologne, peut-être en Ukraine. Le pesticide a également été utilisé au Cameroun et en Côte d'Ivoire
Une humanité en proie à l'explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s'empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même parce qu'une prescience secrète l'avertit qu'elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces biens essentiels que sont l'espace libre, l'eau pure, l'air non pollué.
vendredi 26 juin 2009
mardi 23 juin 2009
La France a perdu 10 % de ses oiseaux nicheurs
Quel est l'état de la biodiversité en France ? Comment les oiseaux, les papillons, les plantes se portent-ils ? Quelles conséquences les changements actuels ont-ils sur ces espèces ? Pour mieux répondre, le programme "Vigie-Nature" du Muséum national d'histoire naturelle fédère, dans tout le pays, des réseaux d'observateurs naturalistes volontaires. Le plus ancien, chargé du Suivi temporel des oiseaux communs (STOC), vient de fêter ses vingt ans. Frédéric Jiguet, maître de conférences au Muséum, décrit les grandes évolutions révélées par ce suivi, sensiblement identiques dans tous les pays d'Europe.
mercredi 17 juin 2009
Parkinson : les pesticides doublent le risque chez les agriculteurs
L'exposition aux pesticides double quasiment le risque de survenue de la maladie de Parkinson chez les agriculteurs, selon les travaux d'une équipe de chercheurs de l'Inserm et de l'université Pierre-et-Marie-Curie publiés en ligne dans la revue Annals of Neurology.
mercredi 10 juin 2009
Le déclin des oiseaux
En vingt ans, la population a diminué de 10% environ. Les espèces des zones rurales paient le plus lourd tribut.
La France a perdu en moyenne 10 % de ses oiseaux communs entre 1989 et 2008. Ces chiffres cachent toutefois une grande disparité selon les milieux et les espèces, ont expliqué hier les scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), qui pilotent le programme de comptage des oiseaux communs en France. En effet, on trouve des espèces comme le pigeon ramier, l'étourneau ou la mésange charbonnière dont les populations augmentent et profitent de l'emprise grandissante de l'homme sur les milieux. Alors qu'à l'inverse, des espèces comme l'alouette des champs ou la perdrix grise, pénalisées par l'agriculture intensive, sont en constante régression. Même chose pour des oiseaux forestiers comme le bouvreuil ou des espèces qui nichaient sous les linteaux des bâtiments comme l'hirondelle des fenêtres.
La France a perdu en moyenne 10 % de ses oiseaux communs entre 1989 et 2008. Ces chiffres cachent toutefois une grande disparité selon les milieux et les espèces, ont expliqué hier les scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), qui pilotent le programme de comptage des oiseaux communs en France. En effet, on trouve des espèces comme le pigeon ramier, l'étourneau ou la mésange charbonnière dont les populations augmentent et profitent de l'emprise grandissante de l'homme sur les milieux. Alors qu'à l'inverse, des espèces comme l'alouette des champs ou la perdrix grise, pénalisées par l'agriculture intensive, sont en constante régression. Même chose pour des oiseaux forestiers comme le bouvreuil ou des espèces qui nichaient sous les linteaux des bâtiments comme l'hirondelle des fenêtres.
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