mercredi 18 février 2009

Les futurs possibles de la pisciculture française à l’horizon 2021

La pisciculture française peut-elle rejoindre la dynamique mondiale de l’aquaculture ? A l'initiative de la Commission Filière Poissons de l’INRA, un groupe* constitué de chercheurs de différents instituts et de représentants de la profession piscicole a mené un travail de prospective visant à identifier les futurs possibles de la pisciculture en France en 2021. L’objectif était de disposer d’images cohérentes et contrastées de l’avenir afin d’identifier les défis à relever, intégrer tous les enjeux et aider à choisir des orientations de recherche.
A l’heure où la FAO estime que près d'un poisson sur deux provient déjà de l’aquaculture, dans une période où le taux de croissance mondiale du secteur avoisine les 10% par an et où la demande des consommateurs pour les produits aquatiques ne cesse de croître, quels pourraient être les futurs de la pisciculture française d'ici une quinzaine d'années ?
Le groupe s’est attaché à identifier les tendances lourdes et les ruptures possibles de ce secteur de l’activité agroalimentaire nationale. Au terme d’un travail de prospective utilisant la méthode de l’analyse morphologique, il a retenu 5 scénarios. A côté de scénarios qui laissent entendre que la pisciculture française demeure sur le palier qu’elle connaît depuis plusieurs années, voire décline encore jusqu'à disparaître, le groupe propose des scénarios plus optimistes et identifie les conditions de leur réalisation.

mardi 17 février 2009

Avec 125 millions d'hectares, soit 8% de l'agriculture mondiale, les cultures Ogm sont en progression de 9,3% sur l'année

Avec 125 millions d'hectares, soit 8% de l'agriculture mondiale, les cultures Ogm sont en progression de 9,3% sur l'année. Face à ces chiffres publiés dans le rapport de l'Isaaa, le Criigen réagit en dénonçant un monopole des firmes phytosanitaires.
Le Criigen annonce dans un communiqué la parution le 11 février dernier du rapport annuel de l’organisme indépendant sur les biotechnologies Isaaa. Pour la quinzième année consécutive ont ainsi été publiées les statistiques sur les Ogm cultivés dans le monde.
4 plantes sont concernées : le soja, le maïs, le coton et le colza (représentant respectivement 53%, 30%, 12% et 5% des Ogm cultivés). 8% de l’agriculture mondiale est ainsi consacrée à la culture d’Ogm, soit 125 millions d’hectares. Ces surfaces sont, de plus, en progression de 9,3% sur l’année.
Et puis, 100% de ces Ogm sont des plantes à pesticides, dont 63% tolèrent un herbicide, 15% produisent un insecticide et 22% font les deux à la fois.
« 8 caractéres différents de tolérance et de production prévus en 2010 »
L’avenir devrait amener de nouvelles plantes tolérantes ou synthétisant plusieurs produits à la fois. «Des organismes possédant 8 caractéres différents de tolérance et de production de plusieurs herbicides sont prévus en 2010 » déclare le Criigen. Alors que les politiques vont dans le sens d’une diminution de l’usage des produits phytosanitaires, est-ce que développer des Ogm résistants aux herbicides est une solution ?
D'autre part, selon le Criigen, les tests sur rats, nourris pendant 90 jours aux Ogm, ne seraient plus effectués du fait des intercroisements. Le Criigen dénonce ainsi par ce communiqué « la main mise du monde des pesticides sur les Ogm » et réclame « la publication immédiate des analyses de sang des animaux qui ont mangé des Ogm dans les dossiers d’autorisations, et qui révèlent insuffisances et incompétences ». L'organisme sous-entend ainsi que l'on nous cacherait quelque chose, ce qui a ce titre justifierait le principe de précaution appliqué par la France.

Les bancs de poissons affectés par le changement climatique

Le réchauffement climatique va inciter les bancs de poissons à se déplacer vers les pôles, et bouleverser l'activité de nombreuses pêcheries, avertissent des scientifiques dans une étude publiée jeudi.
"L'impact du réchauffement climatique sur la biodiversité marine et les pêcheries va être énorme", prévient William Cheung, de l'Ecole des sciences environnementales à l'université de East Anglia (Grande-Bretagne), auteur principal de l'article.
L'équipe de Cheung a utilisé un ordinateur très puissant pour modéliser ce qui pourrait arriver d'ici 2050, selon différents scénarios de changement climatique, à quelque 1.066 espèces de poissons et de crevettes.
"Nos projections montrent que le changement climatique pourrait provoquer l'extinction de nombreuses espèces locales dans les régions sub-polaires et sous les tropiques", a-t-il indiqué.
Le réchauffement de l'eau va provoquer une "redistribution à grande échelle" de ces espèces, une grande partie devant migrer vers les pôles, progressant de plus de 40 kms par décade.

La région arctique de la Norvège devrait profiter d'une augmentation des ressources poissoneuses mais dans les régions sub-polaires, les tropiques et les mers semi-fermées, "le changement climatique devrait se traduire par de nombreuses extinctions locales", touchant la plupart des pays développés, selon l'étude.

Dans la mer du nord par exemple, les stocks de morue pourraient chuter de plus d'un cinquième alors que l'espèce remontera vers des eaux plus froides, tandis qu'aux Etats-Unis, la baisse pourrait atteindre 50% pour les pêcheries de la côte Est.

Chantal Jouanno et la stratégie nationale des aires marines protégées

Chantal Jouanno, la Secrétaire d’Etat chargée à l’Ecologie, souhaite s’appuyer sur les premiers succès du Parc Naturel Marin d’Iroise pour la mise en œuvre de la stratégie nationale des aires marines protégées.


C’est en effet à l’occasion de sa visite dans le Finistère, que Chantal Jouanno a constaté que « le défi de la création du parc naturel marin d’Iroise est maintenant relevé. » Selon Chantal Jouanno, « les acteurs et les élus locaux, très activement engagés dans ce premier parc naturel marin créé fin 2007, ont souligné l’importance de faire de ce parc, une plateforme de concertation et de gouvernance locale, de la mer, de ses ressources et de ses activités, apprécié à l’image des principes posés par le Grenelle de l’environnement. »

jeudi 12 février 2009

Quelle arrogance

Total pulvérise les records
de profits en 2008

Le groupe a réalisé un bénéfice de 13,9 milliards d'euros, et un chiffre d'affaires de 180 milliards d'euros. Ce sont les plus gros résultats jamais publiés par un groupe français.

Un livre de révélations sur les pesticides plébiscité

mardi 3 février 2009

Les océans sont en cours de désertification


Le réchauffement provoque l’apparition dans les océans de zones en cours de désertification, privées de planctons en surface. La superficie de ces zones désertiques a augmenté de 15% en 9 ans. Elles recouvrent maintenant 51 millions de kilomètres carrés.

Les régions des océans les moins productives biologiquement (en bleu foncé ci-dessus) sont en expansion beaucoup plus rapide que prévu, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de la NOAA et de l’Université de Hawaï. Cette modification de la biologie des océans, liée au réchauffement des eaux de surface de la mer, peut avoir une incidence négative sur les populations de nombreuses espèces de poissons qui tentent de survivre dans ces environnements de type désertique.

Après Monsanto, un nouveau film de Marie-Monique Robin sur Arte

La journaliste prépare une nouvelle enquête sur les ravages des produits chimiques sur notre santé.

Après Le Monde selon Monsanto, qui connaît près d'un an après sa diffusion sur Arte un succès mondial (elle vient de le présenter au Pérou en prélude à la discussion d'une loi sur les OGM), Marie-Monique Robin s'attaque à un autre sujet brûlant : l'origine environnementale de maladies (cancers, alzheimer, Parkinson...), dont les études scientifiques montrent qu'elles sont la conséquence directe de molécules chimiques dans notre vie quotidienne.

Le film en est encore au stade de l'écriture, mais on sait déjà qu'Arte en sera le diffuseur.

Les fleuristes, victimes ignorées des pesticides : « Si l’on m’avait mise en garde, ma fille serait encore là »

  Dès 2017, des tests menés par  60 millions de consommateurs  sur des roses commercialisées par dix grandes enseignes en France révélaient ...