vendredi 22 avril 2011

Le purin d'ortie bientôt autorisé à la commercialisation en France

Jusqu'alors interdit à la vente en France, le purin d'ortie (une décoction de la plante) sera finalement bientôt autorisé à la commercialisation pour encourager les agriculteurs à utiliser des produits naturels, a annoncé mercredi 20 avril le ministère de l'agriculture dans un communiqué.
Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une douzaine de mesures destinées à promouvoir une alternative aux pesticides chimiques, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018. Ce plan, élaboré lors du Grenelle de l'environnement, a fixé comme objectif la réduction "si possible" de 50 % des pesticides dans l'agriculture d'ici à 2018.
Pour "favoriser la mise sur le marché de produits" naturels, le ministère a annoncé la publication dans "les prochains jours de la première liste des substances autorisées pour les préparations naturelles peu préoccupantes", qui permettra notamment la publication de l'arrêté autorisant le purin d'ortie, selon un communiqué.
PROBLÈMES DE RÉGLEMENTATION
Attendue depuis longtemps par les militants d'une réduction de l'utilisation des pesticides, l'autorisation de mise sur le marché (AMM) achoppait sur des questions réglementaires depuis janvier 2006 et l'adoption de la loi d'orientation agricole, qui soumet ces produits à la même procédure européenne d'autorisation que les pesticides chimiques. Une obligation que les militants de l'Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants (Aspro-PNPP) jugeaient "inadaptée" dans un article du Monde publié le 9 décembre 2010, au lendemain d'une action spectaculaire en faveur du purin d'ortie : une séance d'épandage devant la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis).
La mesure est en effet très onéreuse : il en coûte 40 000 euros pour déposer un dossier, rappelait Le Monde à cette occasion, évoquant une "guerre des nerfs". Sans compter que pour être homologuée, une substance doit remplir une série de critères (stabilité, homogénéité...) très difficiles à atteindre techniquement pour ce type de produits. Les jardiniers amateurs bénéficiaient d'une tolérance, mais les agriculteurs prenaient des risques, car ils sont tenus d'utiliser des préparations dotées d'une AMM.
Mais le ministère de l'agriculture a indiqué mercredi avoir "trouvé une voie réglementaire un peu étroite pour sortir de la difficulté". "Nous avons demandé l'inscription de l'ortie sur la liste européenne des 'substances de base', ce qui nous permet désormais d'autoriser la mise sur le marché" du purin d'ortie, mais aussi d'autres préparations naturelles, explique-t-il.

L'exposition prénatale aux pesticides diminuerait l'intelligence

Les enfants qui, lorsqu'ils étaient dans le ventre de leur mère, ont été exposés à des pesticides, risquent d'avoir un quotient intellectuel nettement inférieur aux autres vers l'âge de sept ans, selon trois études distinctes rendues publiques jeudi.
Les résultats de ces études – deux menées à New York et une autre dans une communauté agricole de Californie – donnent à penser que l'exposition prénatale à des pesticides peut avoir un effet durable sur l'intelligence.
L'une de ces études, menée par une équipe de l'université de Berkeley en Californie, établit qu'un décuplement de l'exposition prénatale aux pesticides organophosphorés a pour conséquence une baisse de 5,5 points dans les tests de QI des enfants en question à l'âge de sept ans.
Deux études, celle de Berkeley et celle du Centre médical Mount Sinai, ont analysé les résidus de pesticides contenus dans l'urine maternelle, tandis que l'équipe de l'université de Columbia a testé le niveau de chlorpyrifos dans les cordons ombilicaux. Le chlorpyrifos appartient à une catégorie de pesticides appelés les organophosphorés, dont la toxicité pour les cellules du cerveau a été démontrée.
Jusqu'à l'interdiction de son utilisation à l'intérieur des habitations, décidée en 2001 par l'Agence américaine de protection de l'environnement, le chlorpyrifos était l'un des insecticides les plus largement répandus dans les maisons.

mercredi 6 avril 2011

Baisse record du niveau d'ozone en Arctique


Le niveau d'ozone au dessus de l'Arctique (pôle Nord) n'a jamais été aussi bas. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'agence spécialisée de l'ONU, la destruction de la couche d'ozone a atteint des records ce printemps dans la région. Protégeant la Terre contre les rayons ultraviolets (UV-B) du soleil, nocifs pour la santé, l'ozone voit son niveau baisser fortement en raison de la persistance dans l'atmosphère de substances nocives et d'un hiver très froid au niveau de la stratosphère*.

Des observations effectuées en Arctique depuis le sol, par ballon-sonde mais aussi à l'aide de satellites, «révèlent que la colonne d'ozone a accusé une déperdition d'environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars», a ainsi déclaré l'OMM dans un communiqué, précisant que le précédent record «était une perte d'environ 30% sur tout un hiver». La couche d'ozone protège la terre en absorbant les rayons ultraviolets (UV-B) du soleil, nocifs pour la santé......

La question du nucléaire est tout à fait secondaire

"Tous les prétextes ont été bons pour limiter le développement des énergies renouvelables" dixit Bernard Laponche, physicien nucléaire, expert en politique énergétique, ancien directeur de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)

Extraits : "la situation de la France est très particulière par rapport aux autres pays. Si vous vous placez au niveau mondial, le pétrole représente 33 % de la consommation d'énergie mondiale, l'uranium, 6 %. Donc au niveau mondial, la question du pétrole est prépondérante, et la question du nucléaire est tout à fait secondaire".

"Si la demande mondiale continue à augmenter au rythme actuel, ni les fossiles, ni le nucléaire, ni les énergies renouvelables ne pourraient y répondre. Il faudrait les ressources de quatre planètes. Donc le premier effort doit porter sur les économies d'énergie, la réduction très forte de consommation des pays riches".

lundi 4 avril 2011

Bilan des élections cantonales 20 et 27 mars 2011

Le record d'abstention (55,2% contre 33,52% au second tour de 2004) aura marqué ce second tour.
La Droite a perdu 3 départements au bénéfice du parti Socialiste et de ses alliés (Jura, Pyrénées-Atlantiques et La Réunion) et gagné le Val d'Oise.
La Gauche, qui détenait 58 conseils généraux avant le scrutin, dirige désormais une soixantaine de collectivités (40 pour la Droite).
Les conseillers généraux entament leur dernier mandat puisqu'en mars 2014 leur succèderont les conseillers territoriaux qui siègeront à la région et au département.

Les fleuristes, victimes ignorées des pesticides : « Si l’on m’avait mise en garde, ma fille serait encore là »

  Dès 2017, des tests menés par  60 millions de consommateurs  sur des roses commercialisées par dix grandes enseignes en France révélaient ...